Congo Airways a annoncé avec fierté la reprise officielle de ses opérations, fixant un premier vol pour le 10 novembre 2024. Tout cela sonne comme une promesse enjouée : une nouvelle chance pour la compagnie de briller et d’offrir à ses passagers une expérience de voyage « sécurisée et agréable ». Mais est-ce vraiment le cas ? Après des années de turbulences, la simple annonce d’un vol semble plus relever de l’optimisme que d’un véritable changement de cap.
Dans un communiqué empreint de remerciements à divers dignitaires politiques, on pourrait presque ressentir l’enthousiasme d’une première de théâtre, avec des applaudissements bien orchestrés. Mais les questions demeurent : derrière ces mots soigneusement choisis, des mesures concrètes ont-elles été mises en place pour garantir que cette relance ne soit pas qu’une façade ? Ou sommes-nous condamnés à revivre les mêmes histoires de retards, de pannes et de pertes financières ? Les congolais se demandent si la réalité des opérations sera à la hauteur de la fanfare médiatique qui l’entoure.
À l’heure où Congo Airways s’engage à communiquer sur ses programmes de vol, il est légitime de se demander si ces efforts suffiront à apaiser les craintes des congolais. Pour l’instant, le retour sur le tarmac est accueilli avec un mélange d’espoir et de scepticisme. La compagnie réussira-t-elle à transformer cette relance en un véritable succès, ou s’agit-il d’une nouvelle tentative de faire briller un miroir ? Seul le temps nous le dira, mais les attentes sont élevées, et le regard de tout un pays est attentif.
La Rédaction.
