Controverse sur la composition de la Commission nationale des droits de l’homme

Canal + étend son offre TNT en RD Congo

La composition de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), entérinée mercredi 1er avril par l’Assemblée nationale, continue de diviser les différentes composantes de la société civile de la RDC. Des ONG du secteur des droits de l’homme qualifient d’arbitraire la désignation des neuf membres de cette commission qui, selon elles, sont «plus de politiciens que de défenseurs des droits de l’homme».

En revanche, le Réseau national des ONG des droits de l’homme de la RDC (Renadhoc) se dit satisfait de la mise en place de cette institution d’appui à la démocratie, chargée de contribuer à la promotion et à la protection des droits de l’homme à travers le pays.

La Ligue des électeurs, les Toges noires, l’Asadho ainsi que le Comité d’accompagnement de la CNDH dénoncent le vice de procédure, la politisation et la non-représentativité de cette structure composée, selon ces organisations, «plus de politiciens que de défenseurs des droits de l’homme.»

Le secrétaire exécutif-adjoint de la Ligue des électeurs et secrétaire permanent du Comité d’accompagnement, Me Symphorien Mpoyi, a indiqué que les ONG vont continuer leur travail de monitoring sur la situation des droits de l’homme en parallèle avec la CNDH.

Par contre, le Renadhoc a salué la mise en place de la CNDH et la désignation de son secrétaire exécutif national, Fernandez Murhola, au sein de cette commission.

Dans un communiqué de presse publié jeudi 2 avril à Kinshasa, le Renadhoc a précisé que l’installation de cette commission marquait l’aboutissement d’un combat qu’ils ont mené depuis plusieurs années.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *