COP-27 : SAMA LUKONDE LIE LA PAIX EN RDC A LA PROTECTION DES ECOSYSTEMES

Dans son discours prononcé, mardi dernier, à Charm el-Cheikh en Égypte, à l’occasion de la 27ème Conférence des parties à la convention cadre des Nations-Unies sur le climat (COP 27), le premier ministre, Jean-Michel SAMA LUKONDE, a attiré l’attention des dirigeants du monde sur l’insécurité que connaît la partie Est de la RD Congo menaçant les écosystèmes dont la planète a besoin pour faire face au réchauffement climatique.

Devant les chefs d’État et de gouvernement, le chef du gouvernement congolais qui a dénoncé l’agression rwandaise sous couvert du M23, a appelé la communauté internationale à soutenir « sans faille » les efforts de paix et de sécurité du Congo-Kinshasa pour la protection de ses écosystèmes. « (…) À cela s’ajoutent des problèmes sécuritaires auxquels nous devons faire face notamment l’agression du M23 soutenu par le Rwanda, y compris dans le parc des Virunga.

La présence des groupes armés dans ce patrimoine protégé de l’UNESCO complique davantage notre tâche de préservation de la nature. Le monde doit se lever pour soutenir nos efforts de paix et de sécurité et ainsi mieux protéger nos écosystèmes », a exhorté SAMA LUKONDE.

Selon lui, le besoin financier de la RD Congo pour la mise en œuvre de sa contribution au niveau national par rapport à la lutte contre le réchauffement climatique est, à ce jour, estimé à 48 milliards de dollars américains, dont 25 milliards pour l’atténuation et 23 milliards pour l’adaptation.

Quant au processus de l’appel d’offres des blocs pétroliers et gaziers, le représentant du chef de l’État a rassuré les partenaires de la RDC que le pays mettra tout en œuvre pour préserver sa biodiversité et respecter les normes environnementales et sociales.

Il sied de noter que les forêts du bassin du Congo couvrent une superficie de 268 millions d’hectares dont 155 millions d’hectares se trouvent en RD Congo, soit environ 62% de cette superficie, pour un stock de carbone sur pieds estimé à 24 gigatonnes au minimum. Cela fait du pays de Lumumba le deuxième poumon du monde, après le Brésil, en matière de lutte contre le changement climatique.

 

LR