La Représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC, Leila Zerrougui invite les autorités congolaises à renforcer les mécanismes qui permettent d’empêcher le mal de se répandre. Elle a abordé lundi 17 août, plusieurs sujets d’actualité nationale sur les ondes de la Radio Okapi.
La cheffe de la MONUSCO a parlé de la situation de la pandémie de Coronavirus, la lutte contre la corruption, la situation sécuritaire dans les Hauts-Plateaux au Sud-Kivu ainsi que la problématique de la reconfiguration de la brigade intégrée de la force de la MONUSCO.
« L’impunité, c’est vraiment le foyer, le marécage où toutes les forces négatives se renforcent et tuent l’Etat. Ce n’est pas que les Congolais sont corrompus plus que les autres peuples. Absolument pas. Mais, si l’impunité est généralisée, s’il n’y a pas d’institutions qui font en sorte que vous ne pouvez pas toucher à l’argent de l’Etat et vous pavaner dans l’impunité, et en plus, vous allez être récompensé », explique Mme Leila Zerrougui.
Elle poursuit :
« Si vous n’avez pas ces institutions-là…Et donc, l’exemplarité de la peine est importante. Arrêter des gens qui ont commis des crimes graves contre l’économie de l’Etat, contre les institutions, contre la stabilité, c’est une excellente chose. Mais, ce n’est pas suffisant. Il faut aussi travailler sur le comment renforcer les mécanismes qui vous permettent d’empêcher le mal de se répandre », a déclaré Leila Zerrougui.