Coupe du Monde de Football: Ce que l’on veut revoir

Le Mondial brésilien a pris fin dimanche. Voilà ce qui nous a plu et que l’on aimerait revoir dans quatre ans en Russie.

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Des buts en pagaille et de folie

ROBIN VAN PEARSIEAvec 171 buts, le Mondial brésilien a égalé le précédent record établi en France en 1998. Avec la tête plongeante de Van Persie, la volée instantanée de Cahill, l’enchaînement amorti de la poitrine en pivot / reprise de volée de James Rodriguez, le missile de David Luiz sur coup-franc, l’énorme frappe de Lionel Messi à la dernière minute de jeu face à l’Iran ou son coup-franc face au Nigeria, le but en finale de Götze… les bijoux n’ont pas manqué.

Des surprises à tous les étages

Qui aurait pu prévoir l’humiliation de la Roja (5-1) par les Pays-Bas lors du premier match, et son élimination prématurée dès le premier tour ? Qui pensait que le Costa Rica allait terrasser l’Uruguay et éjecter l’Italie du Mondial, puis filer vers les quarts de finale ? Qui pensait voir le Brésil en prendre sept à la maison en demi-finale de son Mondial ? Aucun doute, personne n’avait prévu une telle compétition, folle à souhait.

La Colombie de James Rodriguez

La sélection colombienne a frappé le Mondial brésilien de son sceau. Les hommes de José Pekerman ont développé un jeu attrayant, avec un homme à la baguette : le Monégasque James Rodriguez. Le meneur de jeu de 23 ans et ses lieutenants de luxe (Cuadrado, Quintero, Ibarbo, Gutiérrez, Bacca, etc.) ont sans nul doute gagné le titre de l’élégance. Cette Colombie nous a fait vibrer, et on en redemande. Dans le même ordre d’idée, le Chili d’Alexis Sanchez a lui aussi régalé dans le jeu.

Les moins de 24 ans au pouvoir

Une nouvelle génération de joueurs a pris le pouvoir dans ce Mondial. Les « Baby Oranje » en sont la parfaite illustration (Wijnaldum, Blind, De Vrij, Depay, Clasie, Martins Indi). On peut également ajouter au rang des jeunes pousses éclatantes l’Argentin Rojo, les Costariciens Tejeda et Campbell, le Français Pogba, les pépites belges, ou encore les Allemands Schürrle et Kroos, qui eux aussi sont encore jeunes…

Les gardiens en feu

On a vu des buts certes, mais les gardiens ne sont pas en reste sur le plan des performances. Ochoa (Mexique), Ospina (Colombie), Enyeama (Nigeria), Krul/Cillessen (Pays-Bas), Howard (Etats-Unis), Navas (Costa Rica), Romero (Argentine) et bien sûr Neuer (Allemagne) ont fait le show. Différents styles, du fantasque au plus froid, mais une bonne nouvelle de voir un peu plus les portiers sur le devant de la scène.

L’ambiance

allemagne-supporters-coupe-du-monde-bresil-680x451Une Coupe du monde avec des chants, des « Ola » à chaque rencontre, et… pas de vuvuzelas pour fatiguer les tympans : le rêve. Les stades brésiliens ont fait le plein, et certaines délégations ont assuré le spectacle. Les spectateurs sud-américains notamment avec la horde d’Uruguayens, la nuée de Chiliens, le mur de Colombiens, ou encore l’armée d’Argentins ont été au rendez-vous.

Mais la palme de l’ambiance revient au public brésilien. Du moins avant la demi-finale… Comment oublier cette fantastique décision de couper la bande musicale des hymnes avant la fin pour que le public termine a cappella. Des moments d’émotions purs.

 

 

On aurait pu citer aussi : les innovations techniques (goal-line technnology, le spray marqueur), l’Algérie euphorique, la Belgique qui confirme.

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