Crise au Burundi – Le Conseil de sécurité de l’ONU rencontre l’UA

L'ONU a indiqué mardi à Kinshasa avoir besoin de 64,5 millions de dollars en urgence

Le Conseil de sécurité des Nations unies s’est brièvement arrêté à Addis-Abeba le samedi 23 janvier. De retour du Burundi, les 15 membres ont rencontré le Conseil de paix et sécurité de l’Union africaine. Jusqu’ici, pas de soutien formel de l’UA dans la crise burundaise.

Le Conseil de sécurité de l’ONU maintient que la solution à la crise burundaise sera une solution politique.

« Il y a eu un message très clair, porté par l’ensemble des membres du Conseil de paix et sécurité : ce n’est pas par la force que va se régler cette crise. Ça doit passer nécessairement par une solution politique, un dialogue inclusif, sans préconditions », a déclaré Alexis Lamek, représentant permanent adjoint de la France auprès des Nations unies.

Mais de son côté, l’UA continue de défendre la décision de déployer la Maprobu, cette force de prévention.

Des observateurs militaires

« Je n’ai pas vu d’opposition claire. Ce qui a été dit, c’est que, bien sûr, il faudra renforcer le déploiement de nos observateurs militaires pour les porter à cent, a expliqué Smaïl Chergui, commissaire au Conseil de la paix et la sécurité. La deuxième question, c’est évidemment l’adoption du concept de la force par le Conseil de paix et sécurité. Une fois que nous l’aurons adopté, ici, il sera transmis à New York pour que le Conseil de sécurité également l’adopte. »

Vendredi prochain, durant le sommet de l’Union africaine, les chefs d’Etat se rencontreront pour un Conseil paix et sécurité, focalisé sur le Burundi.