Les professeurs des institutions d’enseignement universitaire de la nouvelle province de la Tshopo ont invité, samedi 18 juillet, les députés des quatre provinces démembrées de la Province Orientale à faire preuve de responsabilité au cours de ce processus de mise en place de leurs institutions. Ils ont lancé cet appel, une semaine après le démembrement effectif de la Province Orientale en quatre nouvelles provinces : Tshopo, Ituri, Haut-Uelé et Bas-Uelé.
«Le découpage n’est pas synonyme de balkanisation, xénophobie et moins encore de de cessation. Les professeurs rassurent les députés provinciaux issus des quatre provinces démembrées de la Province Orientale de leur soutien total », a indiqué le porte-parole de ces professeurs d’universités, Jean-Pierre Likofi.
Il a appelé la jeunesse estudiantine à ne pas se laisser manipuler pour saper le processus de mise en place de nouvelles provinces issues de l’ex-Province Orientale.
Ces professeurs d’universités recommandent par ailleurs au gouvernement congolais, aux Nations unies et autres partenaires à accompagner les quatre provinces issues de la Province Orientale jusqu’à leur maturité à l’instar des provinces du Maniema, du Nord et Sud Kivu.
«Pour la désignation de futurs gouverneurs des provinces, nous en appelons à leur conscience et leur responsabilité devant Dieu, la nation et l’histoire », ont poursuivi ces professeurs d’universités.
Les députés provinciaux de l’ex-Province Orientale sont également appelés à éviter tout dérapage et toute improvisation dans la mise de leurs différentes institutions provinciales.
Les professeurs d’universités proposent, en outre, la mise en place d’une structure de regroupement et de concertation de ces quatre nouvelles provinces dénommée «Grande Orientale» pour garder l’esprit oriental.
