Ngoy Mukena a souligné qu’un seul Président au monde ayant fait de la lutte contre les violences sexuelles et viols son cheval de bataille est bel bien Joseph Kabila.
Le ministre congolais de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Aimé Ngoi Mukena, a indiqué mardi qu’aucun cas de violence sexuelle parmi les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) ne restera impuni.
Cet officiel congolais qui revient de Bangui, capitale de la République centrafricaine pour s’imprégner du contexte et surtout des circonstances dans lesquelles un casque bleu congolais a été accusé de viol, il y a de cela une semaine passée, est rentré depuis hier dans la capitale congolaise.
Se faisant le devoir d’éclaircir l’opinion nationale et internationale sur cet incident qui ternit l’image de marque de la République démocratique du Congo à travers ses forces de défense, le ministre congolais a précisé à la presse qu’il s’agit d’un policier congolais, qui serait malheureusement reproché de cet acte honteux et pour lequel, toutes les autorités congolaises et de l’Organisation des Nations unies sont saisies.
« Il ne s’agit pas d’un militaire congolais, mais plutôt d’un policier congolais, un casque bleu de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation de la Centrafrique (MISNA), qui aurait commis cet acte. Je suis rentré avec lui dans l’avion et d’ailleurs, à notre descente de l’avion, ici à l’aéroport international de N’Djili, il m’a demandé s’il sera fait prisonnier (…). Nous avons déjà informé le ministre de l’Intérieur… », a indiqué le ministre congolais de la Défense, soulignant cependant que jusque-là, c’est encore une rumeur, qui court les rues de Bangui, capitale de la République centrafricaine.
« Les enquêtes se poursuivent par les experts indépendants de l’ONU pour déterminer les vrais auteurs de ce crime que nous combattons au sein de notre armée et de la police », a ajouté Aimé Ngoyi Mukena, avant de souligner que s’il s’avère que ce Congolais soit réellement auteur cette infraction, il va subir la rigueur de la loi, surtout que les instances compétentes en la matière sont déjà saisies.
Jaloux de l’image du pays
C’est un défi que la République démocratique du Congo doit relever. Celui de redorer l’image de l’armée congolais et de son pays. Les efforts déployés en vue justement d’éradiquer le fléau au sein des Fardc sont en train de payer à la grande satisfaction des Congolais, mais aussi des partenaires, qui jettent des éloges au chef de l’Etat et au Gouvernement, qui a fait de la lutte contre les abus sexuels son cheval de bataille.
« Sur l’ensemble de prisonniers que compte actuellement le pays, il y a 3000 militaires, et un général (…) pour le cas de viol », a déclaré le ministre. Ce qui est une vraie exception au monde. Et les éloges ne cessent de tarir à l’endroit du chef de l’Etat, qui a parmi ses collaborateurs, une Représentante spéciale ayant en charge la lutte contre les violences sexuelles.
Soulignons que ce Congolais se trouvait parmi les casques bleus de l’Onu, qui interviennent dans le cadre de la Mission des Nations Unies en République centrafricaine (Minusca), dans laquelle d’ailleurs, les Congolais sont très félicités pour leurs prouesses sur le terrain.
Via L’Avenir