Depuis New York, les autorités congolaises claironnent l’annonce de la fin de l’aventure des FDLR en RDC

Un groupe de sept ONG a demandé mardi des sanctions envers des membres de la famille du président congolais Joseph Kabila

Aucun élément des FDLR ne devra plus vivre sur le territoire de la RDC après le 2 janvier 2015, ont martelé les autorités congolaises mardi au siège des Nations Unies à New York dans leur intervention à la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba pour la paix, la sécurité et la coopération en RDC et dans la région des Grands Lacs.

14 et qui a été adopté par les autres instances régionales, à savoir la CIRGL et la SADC, ne connaitra plus aucune prorogation.

Telle est la ferme déclaration proclamée le 22 septembre dernier au siège des Nations Unies à New York aux Etats-Unis d’Amérique par M. François Mwamba, Coordonnateur national du Mécanisme de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, , à l’issue de la quatrième réunion de haut niveau du mécanisme régional de suivi de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région des Grands Lacs.

M. François Mwamba a ajouté qu’il faut que chacun comprenne, du côté des FDLR, que c’est la toute dernière chance qui leur est accordée, et qu’il y aura bientôt une évaluation qui sera faite pour constater que le 2 janvier 2015 on aura consommé les six mois d’ultimatum accordés. Tous ceux qui n’auront pas déposé les armes vont être désarmés par la force, a-t-il souligné.

n ce qui concerne les éléments des FDLR qui soutiennent la thèse d’un débat politique ou d’une quelconque ouverture…, a indiqué le coordonnateur François Mwamba, ce débat ou ouverture doit être une affaire  rwando-rwandaise et doit se faire en dehors du territoire congolais, ajoutant que le Président du Zimbabwe, Robert Mugabe, qui préside la SADC, avait signifié haut et fort qu’il faut que la Communauté internationale prenne ses responsabilités face à cette situation et que ceux des FDLR qui voudraient volontairement regagner le Rwanda le fassent, tandis que ceux qui ne veulent pas regagner leur pays aillent ailleurs et que la Communauté internationale s’en occupe.

Pour M. Francois Mwamba, cette prise de position de la RDC a été réaffirmée dernièrement lors des travaux du comité de pilotage du MLS, ajoutant que la RDC a fait valoir, par la bouche du Président Joseph Kabila, que tout ce que nous fournissons  comme effort l’est  dans le seul but que tous les engagements, notamment nationaux, puissent aboutir en faveur de la paix en RDC et dans la région.

Via ACP

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