DOSSIER INSECURITE A LUBUMBASHI: LORSQUE CERTAINS OPJ SAPENT LES EFFORTS DU GOUVERNEMENT PROVINCIAL

2 inspecteurs de police arrêtés et conduits au parquet pour corruption

Alors que les centres urbains de la province du Haut-Katanga, particulièrement la ville de Lubumbashi, fait face à une recrudescence des scènes des braquages et des banditismes, certains chefs de polices avides se permettent de se laisser corrompre et d’octroyer hasardeusement la liberté à quelques malfrats que leurs collègues policiers se tuent à traquer.

« ‘(le) ministre provincial de l’intérieur Eric Muta a conduit deux inspecteurs de la police judiciaire surpris en flagrance délit  de corruption, et les a personnellement acheminés au parquet de grande instance près le tribunal de grande instance de Lubumbashi pour qu’ils répondent de leurs actes et soient punis conformément à la loi. » informent les médias lushois

Est-ce de la mauvaise foi ou est-ce une inconscience de la part de ceux qui sont sensés mesurer le poids de la criminalité et de la combattre ? L’on ne cessera de se questionner devant cette information ahurissante. Si les efforts du gouvernement provincial sont mis en péril par certains de ses délégués, c’est que cette situation inconfortable est résultat de tout un réseau criminel dont les extensions se retrouvent même au sein de la police. Ces arrestations en sont la preuve.

Le mal est profond, et il en faudra un remède plus efficace pour le combattre. Les simples arrestations ne suffisent plus du moment que les malfaiteurs se sentent en mesure de retrouver la liberté quand ils veulent. Les postes de police, les cachots et la prison, non seulement n’effraient plus les bandits, mais constituent un lieu propice à la fois d’expansion de leur réseau et de recrutement des agents véreux vers qu’ils feront recours à la prochaine arrestation.

Le réseau criminel change de forme, il faudra que la réaction des dirigeants provinciaux anticipe ce changement pour que l’action soit plus efficace.

 

La Rédaction