Echos de la Primature… Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo : le go ce 15 juillet

C’est un méga projet qui ne dit pas son mot. Le Parc agro-industriel de Bukanga Lonzo prendra ses marques le mardi 15 juillet prochain.
C’est dans la perspective de la mise en train de ce projet gigantesque que le Ministre délégué aux Finances s’est rendu sur le site situé dans le district du Kwango, à environ 220 kilomètres de Kinshasa, afin de tâter le pouls de l’avancement des travaux préparatoires.
Il s’est dégagé de son rapport de mission, décliné au cours de la Troïka du lundi 07 juillet dernier, que l’exécution du chronogramme de diverses tâches préparatoires est observé, notamment en ce qui concerne la construction de la piste de l’aérodrome, les travaux de construction de la ligne électrique devant alimenter le parc et l’indemnisation de petites fermes expropriées. Le 15 juillet prochain constitue ainsi une date importante marquant la détermination du gouvernement de la République à donner un coup de pouce efficace au secteur de l’agriculture et au développement de l’arrière-pays.
Le projet Bukanga Lonzo intègre ainsi un vaste programme articulé autour de 24 sites présentant de potentiels agricoles qui ont été répertoriés par le gouvernement et des partenaires étrangers. Parmi ces sites, quatre ont été érigés en pilotes, dont Bukanga Lonzo. Selon le ministère de l’Agriculture et du Développement rural, cette initiative rentre dans le cadre de la viabilisation de l’arrière-pays au travers un développement intégré.
Cela s’articule autour de trois axes principaux, à savoir le développement de fermes commerciales, l’appui aux petits fermiers vivants dans la périphérie des sites sélectionnés, le développement de coopératives agricoles à haute intensité de capital, technologie et main d’œuvre. L’objectif étant de résorber les pesanteurs sous le joug desquelles ploie le secteur agricole, afin de lui permettre d’offrir une gamme variée de produits alimentaires sur le marché. Il est question également de favoriser l’accroissement du volume de production à un coût moindre, créer des emplois stables et rémunérateurs pour réduire le niveau de pauvreté à travers le pays et réduire la dépendance du pays aux importations des biens alimentaires.
Pour le gouvernement, cet effort se traduira, entre autres, par les investissements d’accompagnement, notamment dans les secteurs de l’énergie électrique, du transport, du logement, de l’eau, des centres de formation agricole, des écoles professionnelles agricoles, des centres de santé et infrastructures communautaires ; les services sociaux et opportunités économiques le long de la chaine de valeur agricole aux personnes vivant dans les zones rurales et la réduction de la pauvreté et l’exode rural.

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