Un groupe de candidats, comprenant Evariste Boshab, Gentiny Ngobila, Boongo Pancrace Nkoy, Botakile Batanga Noël, Bolingo Botakile Denise, Boloko Bolumbu Bobo, Freddy Bompanze Engombe, Kipulu Kabenga Antoinette, Didier Manzenga, Baokopo Bahike Lydie, Willy Bakonga, Moleka Liamb Jean de Dieu, Jeannot Binanu, Charles Mbutamutu, et Nsingi Pululu, a déposé une requête en référé liberté au Conseil d’État contre la décision de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) annulant leurs participations aux élections législatives pour cause de tricherie et de corruption.
Les candidats invalidés, représentés par leurs conseils, accusent la CENI d’avoir outrepassé ses compétences en assumant des prérogatives normalement attribuées aux cours et tribunaux. La requête souligne que la CENI, en tant qu’administration centrale du pouvoir, a agi en dehors de sa sphère de compétence, se donnant le pouvoir de traiter des dénonciations sans inviter les requérants à s’exprimer contradictoirement.
La requête déposée au Conseil d’État met en lumière le contexte du processus électoral, soulignant que la CENI s’est emparée des dénonciations avant même la proclamation des résultats provisoires, empêchant ainsi les candidats d’exercer leurs droits de défense. Les candidats espèrent que le Conseil d’État examinera attentivement leur requête et rétablira la légitimité de leur participation aux élections.
La commission d’enquête mise en place par la CENI a déjà invalidé 82 candidats à travers la République, les accusant d’actes frauduleux pendant les élections du 20 décembre dernier. Ces conclusions ont alimenté un climat de contestation auprès des concernés, avec ces seize candidats maintenant cherchant à faire valoir leurs droits par le biais du référé liberté devant le Conseil d’État.
La Rédaction / Israël NZILA MFUMU