La commission électorale indépendante (CENI) tient à éviter tout malentendu en indiquant que la loi sur la répartition des sièges attendue concerne les élections locales et non celle concernant les élections provinciales qui font partie des arriérés de 2011.
C’est dans pratiquement neuf jours que la Commission électorale nationale indépendante procède à l’ouverture du dépôt de candidatures pour, les élections provinciales. Tout est donc prêt pour le démarrage de ce processus en prévision de l’organisation de ce scrutin. La loi sur la répartition des sièges attendue au niveau de l’Assemblée nationale, dont certaines sources érigent en obstacle pour la bonne ténue du vote des députés provinciaux, ne concerne pas ces élections qui font partie des arriérés de 2011, renseignent des sources qualifiées de la Ceni.
Selon la Centrale électorale rd congolaise, l’annexe de la loi portant répartition des sieges existe déjà en ce qui concerne les élections provinciales. « Donc il n’y a ni obstacle ni couac en perspective des élections provinciales, dont le dépôt des candidatures commence le 15 avril courant. Car la répartition des sieges pour les provinciales existent déjà », a insisté Jean-Baptiste Itipo, chargé de la communication de la Ceni.
Par contre, le dépôt les candidatures pour les élections locales, municipales et urbaines prévues au mois de novembre prochain, dépendra de ce préalable. Celui du vote par l’Assemblée nationale de la loi sur la répartition des sieges. Cependant, la difficulté tient au fait que cette loi ne soit pas prévue dans le calendrier des travaux de la session de mars en cours au parlement. Peut-être que cela pourrait intervenir au mois de septembre prochain, lors de la dernière session, essentiellement budgétaire.
Jusqu’à ce jour, aucun écho du côté du Gouvernement quant au dépôt, à l’Assemblée nationale du projet de loi sur la répartition de sièges. C’est sur ce point, que certains observateurs se montrent dubitatifs quant à la bonne tenue des élections locales, urbaines et municipales. Car sans ce projet, le Parlement ne peut rien faire.
Les yeux sont des lors tournés vers le gouvernement; pour apprêter ce projet de loi. Surtout que c’est pour la toute première fois que la RDC organise un tel scrutin. Malheureusement, estiment les mêmes observateurs, ce sujet n’est pas encore abordé au niveau de l’Exécutif. Or, avec les élections municipales, urbaines et locales, la tâche parait titanesque car, il faut tout mettre en place. 6.000 circonscriptions électorales à installer, jusque dans les fins fonds des groupements.
Si et seulement si le vote de cette loi intervenait au mois de septembre prochain, certains analystes ne voient pas par quel miracle la Ceni pourra opérer pour installer ces circonscriptions électorales et ces bureaux de vote. Qu’à cela ne tienne, la Centrale électorale congolaise continue tout de même maintenir son calendrier. La balle est donc dans le camp gouvernemental.
Via Forum des As
