Le rapporteur de la CENI, Jean-Pierre Kalamba a assuré que la question de la répartition des sièges pour les élections provinciales a déjà été résolue. Il a donné cette précision deux semaines avant le début de l’opération de dépôt des candidatures des élections provinciales, conformément au calendrier électoral de la CENI publié depuis le 12 février 2015. Il a indiqué que le dépôt de ces candidatures qui débute le 15 avril 2015, se fera selon le nombre de sièges tels que répartis dans la loi numéro 11/014 du 17 août 2011 qui n’a jamais été abrogée. Selon cette loi, deux étapes caractérisent la répartition des sièges : par province et par circonscription à l’intérieur de chaque province. La première étape consiste en la répartition des sièges par province, en fonction du nombre d’électeurs enrôlés, selon le tableau établi à l’article 145 de la loi électorale. La deuxième étape consiste en la répartition des sièges par circonscription à l’intérieur de chaque province.
Le rapporteur de la CENI a précisé que la loi du 17 août 211 a réparti les sièges en tenant compte des 26 provinces. « Les législateurs étaient prévoyants car les sièges ne sont pas répartis par 11 provinces mais ils sont détaillés pour les 26 provinces.
Jean-Pierre Kalamba a, par ailleurs, souligné que la question de la répartition des sièges pour les élections provinciales s’inscrit dans la logique du cycle électoral entamé depuis le 28 novembre 2011.
Selon la loi du 17 août 2011, au moins 780 députés provinciaux seront élus pour le compte de 26 provinces. Pour la répartition des sièges au niveau des élections locales, le rapporteur de la CENI a indiqué que le dépôt des candidatures n’interviendra qu’à partir du 26 mai prochain. Jean-Pierre Kalamba a précisé que le tableau de répartition des sièges pour les locales est en élaboration et il sera disponible à temps. Cette loi qui est presque fin prête sera bientôt déposée au Parlement et elle sera utilisée le 26 mai prochain. Le rapporteur de la CENI a estimé que les partis et regroupements politiques ont tout leur temps pour se conformer. Pendant ce temps, certains partis de la majorité présidentielle se disent prêts pour ce rendez-vous, alors que certains opposants continuent de rejeter ce calendrier, le jugeant incohérent et irréaliste.