En conditionnant sa participation aux élections: L’Udps tacle l’Unc, l’Atd, l’Ecide…

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Dans une déclaration faite lundi 20 avril à Kinshasa, les partis de l’opposition disent attendre « des assurances de la Commission électorale nationale indépendante», avant de s’engager aux scrutins annoncés par le calendrier réclamé bec et ongles, et publié il y a peu. Plusieurs partis, regroupements politiques et groupes parlementaires de l’opposition ont en effet conditionné leurs participations aux élections provinciales dont le dépôt des candidatures a débuté le 15 avril dernier. Cette attitude laisse entendre qu’ils s’apprêteraient à boycotter le processus électoral. Cependant, l’Udps se dit prête à toutes élections, mais conditionne sa participation à la présidentielle, se détachant ainsi de la position prise par l’ensemble de l’opposition.

« Dans le souci de contribuer efficacement à un processus électoral inclusif et apaisé, nous avons saisi la Ceni vendredi 16 avril courant pour une rencontre ultime. Celle-ci nous permettra d’obtenir des assurances sur les pré-requis avant de nous engager dans le processus de dépôt des candidatures », a affirmé le modérateur de l’opposition, Martin Fayulu.

Pour l’opposition politique, la situation politique est délétère en République démocratique du Congo et caractérisée, aux dires de Fayulu, par « un processus électoral hypothétique, l’installation improvisée et dangereuse des nouvelles provinces ».

Avant de se prononcer, Martin Fayulu a fait savoir qu’il faudrait d’abord attendre l’issue de la rencontre sollicitée avec la Ceni pour se déterminer.

Le président de l’ATD, José Makila, a parlé  de ces pré-requis :

« La Ceni avait demandé 45 millions de dollars mais jusqu’à présent on leur a remis 5 millions et elle a refusé. La Ceni n’a pas d’argent pour organiser les élections au jour d’aujourd’hui. De deux, pour les élections locales et municipales, on n’a pas encore délimité les villes. Parce qu’on aura des mairies. Je vous donne l’exemple de Gemena chez moi, c’est une mairie. Mais il n’y a pas une délimitation. Donc la loi n’est pas encore sortie ».

Par ailleurs, l’opposition exige également une enquête internationale et indépendante sur ce qu’elle qualifie de fosse commune de Maluku avec exhumation des corps et prise d’ADN.

A ce niveau, l’opposition voudrait se faire un bras de fer avec la

majorité. Un bras de fer qui pourrait se solder par un glissement, dans la mesure où le calendrier pourrait être revu. En faveur de la majorité et de l’opposition. Car, l’Udps présidée par l’opposant en chef de l’opposition tient à un dialogue. Vital Kamerhe de l’Unc, Martin Fayulu de l’Ecide, José Makila de l’Atd, Kiakwama de la Cdc, et autres seraient prêts à se ranger derrière le Sphinx de Limete qui s’apprêterait à descendre à Kinshasa très prochainement.

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