Trente jours après la mort de l’ancien gouverneur de la province de l’Équateur, Louis-Alphonse-Daniel Koyagyalo, la coordination provinciale de la Dynamique de la Société Civile de cette province accuse Kinshasa d’ourdir un complot Kinshasa pour maintenir aux affaires l’actuel gouvernement provincial réputé démissionnaire. Au cours d’un point de presse tenu mercredi 14 janvier, Célestin Engelemba, membre de cette plate-forme regroupant différentes tendances de la société civile, a invité le ministère de l’Intérieur du gouvernement central à notifier la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à organiser rapidement ce scrutin.
«Nous sollicitons auprès du nouveau locataire de ce ministère [l’Intérieur], le professeur Boshab, de ne pas agir comme ses prédécesseurs, qui nous ont roulés dans la farine, mais alors, avoir la célérité et l’amour de la province de l’Équateur afin de pouvoir notifier la Ceni pour l’élaboration rapide d’un calendrier de ce scrutin tant attendu», a-t-il affirmé.
Il invite aussi la Ceni à «la bonne volonté de pouvoir faciliter la province de l’Équateur en la dotant rapidement d’un calendrier de ce scrutin dès qu’ils vont recevoir du ministère de l’Intérieur la notification, tout en présentant au gouvernement central un budget raisonnable afin de ne pas compliquer les choses car nos élus, les électeurs attitrés, sont très disposés à cette activité constitutionnelle».
Depuis la mort de l’ancien gouverneur le 14 décembre dernier, les trois plates-formes de la société civile de l’Équateur, la Majorité Présidentielle, les partis d’opposition ainsi que l’Assemblée provinciale sont déjà montés au créneau pour inviter Kinshasa à organiser rapidement l’élection du gouverneur de l’Équateur, conformément aux prescrits de l’article 160 de la loi électorale.
Aucune réaction n’a été jusque là obtenue du ministère de l’Intérieur.