Dans une lettre adressée jeudi à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA, l’opposant historique congolais Étienne Tshisekedi précise enfin sa position : il ne participera pas au dialogue politique tel que convoqué par le président Joseph Kabila.
Après plusieurs atermoiements, Étienne Tshisekedi a tranché. Pas question pour l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), son parti, de prendre part au dialogue national politique convoqué par le président congolais, Joseph Kabila, lequel est pourtant soutenu par l’Union africaine qui a dépêché récemment le Togolais Edem Kodjo pour jouer les facilitateurs à Kinshasa.
D’après nos informations, l’opposant historique congolais a envoyé jeudi 28 janvier une lettre à Nkosazana Dlamini-Zuma, présidente de la commission de l’UA, « pour lui rappeler la position de l’UDPS » : le principal parti de l’opposition ne reconnaît pas au président Joseph Kabila, qui « fait partie du problème » selon lui, le pouvoir de convoquer des pourparlers politiques en RDC.
Qui doit convoquer le dialogue politique ?
Dans son courrier, Étienne Tshisekedi réaffirme également qu’il reste attaché à sa « feuille de route pour la sortie de crise », publiée à la mi-février 2015. Pour lui, le dialogue politique en RDC doit être « convoqué sous l’égide de la communauté internationale » et avoir un « facilitateur convenu par toutes les parties ».
Le leader de l’UDPS estime enfin que les pourparlers en RDC doivent tenir compte du respect des délais constitutionnels dans l’organisation des élections présidentielle et législatives, prévues fin novembre 2016.
Via Jeune Afrique