Ewanga: “c’est sûr que Moïse revient pour déposer sa candidature”

Moïse Katumbi

Le député national Bertrand Ewanga, porte-parole de la plateforme Ensemble de Moïse KATUMBI et secrétaire général adjoint, chargé d’implantation, mobilisation et propagande met le régime en garde. Ce, dans la mesure où le président Kabila se succède à sa propre succession. “Nous voulons une alternance avec le dauphin du président Kabila et non avec lui”, a-t-il déclaré à politico.cd ce mercredi 4 juillet 2018.

Le non respect des engagements par le Président Kabila

Faisant allusion au message des vœux du Chef de l’État, le 30 juin, anniversaire de l’indépendance, selon lequel le peuple devrait s’approprier du processus électoral, Bertrand Ewanga pense que Joseph Kabila ne fait pas ce qu’il déclare.

“Il a des prisonniers politiques qu’il ne veut pas liberer. Il refuse que ceux qui sont à l’étranger reviennent, alors de quelle appropriation du processus par le peuple parle-t-il ? C’est une provocation, non seulement du peuple mais aussi des pays de la sous-région à l’égard de qui Joseph Kabila ne respecte pas les engagements. Savez-vous que même le président de la commission de l’UA a dit qu’il attend les élections crédibles et apaisées en RDC ? Mais jusque-là, aucun signe d’apaisement ne vienne du Président Kabila“, s’est-il indigné.

Menace de pratiquer l’article 64 de la constitution

Il promet, à cet effet, de mettre en pratique l’article 64 de la constitution qui invite le peuple à se prendre en charge contre un groupe d’individus qui veut prendre le pouvoir par des moyens illégaux. Et espère que les pays de la sous-région aideront le peuple congolais.

“Conformément à l’article 64, nous allons nous prendre en charge. l’Angola, le Rwanda, la Belgique et la France ont déjà pris l’initiative mais que nous ignorons jusque là. Il serait irresponsable de la part de Kinshasa de laisser la situation s’embraser jusqu’aux pays de la sous-région”.

Retour de Moïse KATUMBI

Quant au retour de son candidat à la présidentielle prochaine, le secrétaire général adjoint de Ensemble, se dit confiant. Surtout avec les arrivées prochaines du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, et de Nikki Haley, ambassadrice américaine à l’ONU. Un ballaie diplomatique qui, selon lui, “déblaie” le chemin pour le retour de Moïse KATUMBI.

“C’est sûr que Moïse reviens pour déposer sa candidature. Parce-qu’il y a cette précipitation de la délégation internationale qui arrive pour trouver un compromis autour de toutes ces questions. Le retour de KATUMBI est donc imminent. On voulait le bloquer suite à cette condamnation à la Cour suprême qui est renvoyée au mois d’octobre. Cela laisse une ouverture pour que notre candidat revienne. Et nous allons le soutenir”, a déclaré Bertrand Ewanga, secrétaire général de la plateforme, Ensemble, à politico.cd.

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