EXPRESSION DE CAMPAGNE KATUMBI : ON EST FATIGUÉ DE LA MISÈRE !

C’est ce lundi 20 novembre 2023 que le candidat numéro 3 lance sa campagne électorale à partir de la capitale de la Grande Orientale. Moïse Katumbi compte ainsi, à partir de Kisangani, réveiller la conscience collective pour une conduite réfléchie afin de conjurer la misère sous le joug de laquelle la quasi-totalité des Congolais ploie depuis des décennies. Au fait, il s’agit d’une réalité partagée par tous mais dont la solution échappe à d’aucuns pour plusieurs raisons.

Devant l’ampleur de la misère, la raison s’éclipse au profit du sentiment, de l’émotion déterminant certains à fléchir même devant du menu fretin distribué par la démagogie. C’est à ce niveau que se situe la thérapeutique de Moïse Katumbi dont la dénomination du parti est évocatrice de son programme d’actions. « Ensemble » les Congolais sont capables d’un Congo à même d’offrir la nourriture, les soins de santé, le logement, la scolarité…à tous ! Il n’a de cesse convié ses concitoyens à cette leçon à chaque circonstance appropriée.

Et, comme l’enseigne la science politique, certains actes profitent à la personne contre qui un acteur politique les pose. Il en est le cas récemment du candidat Félix Tshisekedi qui a voulu démolir le glorieux passé de Moïse Katumbi à la tête de l’ancienne province du Katanga. Une aubaine pour ce dernier qui trouve des « avocats » non engagés pour défendre sa cause. C’est dans la rue justement que d’aucuns s’emploient à recadrer le candidat numéro 20 en raison de ses déclarations dans les médias français.

De manière suggestive, l’on demande au chef de l’Etat la crédibilité de ses sources d’information qui en réalité nuisent à sa réputation. En effet, en affirmant avoir amélioré les conditions de vie des fonctionnaires et agents de l’Etat, le président de la République peut-il justifier les raisons des grèves enregistrées dans presque tous les départements : Santé, Enseignement primaire, secondaire, universitaire…Il en est de même de la réhabilitation et construction de 30 mille kilomètres de routes. Une telle prouesse, attendue depuis des lustres, aurait pu permettre de relier l’Est à l’Ouest, le Nord au Sud du pays, la véritable « toile » qu’attendent les Congolais pour se mouvoir allègrement sur l’ensemble du territoire national.

Dieu seul sait s’il est facile de joindre Bandundu-ville à partir de Kinshasa. Initialement, l’auteur de cette expression devrait subir la sanction pour avoir induit le président de la République en erreur. En ce moment où se déclenche la campagne électorale, ils sont nombreux les candidats qui buttent sur les difficultés réelles et sévères de déplacement. Non pas en raison du manque d’engins de transport, mais surtout de la présence d’un réseau routier quasi-inexistant. Même dans les centres urbains, les ouvrages construits ou réhabilités dans le cadre de « Kinshasa zéro trou », n’ont pas résisté plus 60 jours. Un véritable gâchis de fonds publics.

D’où l’adhésion du plus grand nombre au discours de changement porté par des candidats de l’opposition, dont Moïse Katumbi !

 

La République