Le Front Commun pour le Congo (FCC) a dit avoir appris avec indignation les propos tenus par Jean-Marc Kabund, président ad intérim de l’UDPS et premier vice-président de l’Assemblée Nationale.
Il l’a dit dans une déclaration rendue publique le mardi 12 Novembre 2019 à Kinshasa, à l’issue de la réunion entre les présidents des regroupements et partis du Front Commun pour le Congo
Pour la conférence des présidents du FCC, les propos tenus par Kabund à l’égard de Joseph Kabila, l’autorité morale de leur plateforme, sont «injurieux, irresponsables, provocateurs, diffamatoires, outranciers et de nature à plonger le pays dans une grave crise politique et institutionnelle dont il ne mesure pas les conséquences par manque de maturité politique.»
Eu égard à tout cela, le FCC qui pense que la RDC ne peut se passer de l’unité de ses filles et fils incarnés à ce jour par l’accord de coalition pour la garantie de la stabilité et la paix, promet de donner une suite appropriée sur le plan institutionnel.
Le FCC rappelle que son Autorité Morale, l’ancien Président de la République Joseph Kabila mérite «respect et considératio» pour sa principale participation à la première alternance du pouvoir au sommet de l’État depuis l’indépendance.
La plateforme fidèle à Joseph Kabila promet également une réponse militante et active.
Pour rappel, Jean-Marc Kabund, Président ad intérim de l’UDPS et premier vice-président de l’Assemblée Nationale, s’est exprimé mardi 12 Novembre sur la tension qui semble n’est pas bonne entre les deux plateformes qui forment la coalition au pouvoir.
Tout commence quand des militants du PPRD dans la Province du Lwalaba ont brûlé l’effigie du Président Félix Tshisekedi après que ceux de l’UDPS aient déchiré celle de Joseph Kabila dans la même province. Le lendemain de l’acte, Kabund avait annoncé la suspension de toute discussion entre le FCC et CACH sa plateforme.
Devant des membres de son parti, Kabund a été très dur à l’égard de leurs alliés du FCC. Il a même menacé d’envoyer Kabila en exil s’il continue à «étouffer Félix Tshisekedi»