Les sources proches de l’ex président de la République Démocratique du Congo Joseph Kabila confirment cette information.
A en croire l’un des cadres qui a pris part à une réunion stratégique ce lundi 17 août 2020 à Kinshasa, le déguerpissement du député national Alphonse Ngoyi Kasanji n’a pas laissé indifférent sa famille politique et tout laisse croire que la crise sera persistante au sein de la coalition FCC-CACH.
« Tout le monde est surpris de cette humiliation subie par notre cadre du FCC. C’est inadmissible que les cadres de notre famille politique soient toujours les boucs émissaires du nouveau partenaire de la présidence. La fin de discussion au sein de la coalition est envisagée si Ngoyi Kasanji ne récupère pas sa parcelle », dit-il sous l’anonymat, avant d’ajouter :
« Donc Mokia doit être privilégié car il est du CACH ? Quelqu’un qui n’a pas des papiers parcellaires qui déguerpis un propriétaire. Nous sommes étonnés et notre réplique sera stratégique. Nous ne comprenons pas ce règlement de compte par nos amis en face. Donc ce fameux État de droit tire son fondement qu’avec le FCC ? »
Peu avant, Ngoyi Kasanji a dénoncé « une main noire de Félix Tshisekedi » qui aurait intervenu, selon lui, « dans la décision du ministre des Affaires foncières dans le conflit qui l’oppose à Gabriel Mokia ».
Cet ex gouverneur du Kasaï Oriental qui n’a pas manqué de fustiger ce qu’il qualifie d’ « acte d’escroquerie », parle d’un règlement des comptes.
