Après l’élection du nouveau gouverneur de l’Equateur, la fédération du parti de l’opposition Mouvement de libération du Congo (MLC) dans cette nouvelle province désavoue ses députés provinciaux.
Le candidat présenté par ce parti à l’élection du gouverneur, le sénateur Adrien Boika, n’a recueilli aucune voix alors que le MLC compte 9 députés provinciaux sur les 24 qui composent l’assemblée provinciale. L’élection du gouverneur de la nouvelle province de l’Equateur a été remportée le 26 mars dernier par Tony Bolamba qui s’était présenté en indépendant.
Ce résultat a déplu aux responsables provinciaux du MLC qui dénoncent un comportement « irresponsable » des élus.
Papy Ekate, secrétaire exécutif fédéral du parti, dit constater « l’auto-exclusion des députés élus sur la liste MLC au sein de ce parti ».
« Le comité fédéral demande aux députés démissionnaires du MLC de libérer les sièges ou les mandats obtenus dans le cadre de ce parti qu’ils occupent depuis 2006 », déclare-t-il.
Une situation similaire s’est produite au Sud-Ubangi où les treize députés provinciaux MLC ont été déclarés démissionnaires après l’élection du gouverneur.
Le candidat du MLC à cette élection Pelendo Goza n’a récolté qu’une seule voix alors que le parti compte treize députés sur vingt-quatre à l’assemblée provinciale du Sud-Ubangi.
