Le Conseil de la FIFA (Fédération internationale de football association) a voté, mardi à Zurich, en Suisse, en faveur du passage à 48 participants au tour final de la Coupe du monde, à partir de l’édition 2026, contre 32 actuellement.
La FIFA a annoncé qu’elle précisera plus tard les modalités exactes et la répartition des places par Confédération. L’instance a opté pour une formule à 16 groupes composés chacun de trois équipes. Contrairement à ce qui était pressenti dans un premier temps, l’idée de barrages pour 32 nations sur 48 a en revanche été abandonnée.
La tendance est toutefois à l’introduction de 16èmes de finale, ce qui signifierait donc que les deux premiers des 16 groupes seraient qualifiés au terme d’une phase de poules qui ne laisserait sur le carreau qu’une sélection par groupe. Alors qu’elle représente 40% des qualifiés actuellement, l’Europe devrait voir sa part chuter à 33%.
L’évolution offrira plus de places aux sélections africaines.
A partir de l’édition 2026, le nombre de représentants du continent africain à la Coupe du monde va augmenter.
Porté par le président de la FIFA, Gianni Infantino, depuis son élection en février 2016, le passage à 48 équipes au tour final faisait figure de promesse de l’Italo-Suisse qui l’avait notamment mise en avant lors de sa tournée électorale en Afrique.
Le monde du ballon rond se montre en revanche très fortement divisé concernant cette évolution qui va permettre d’augmenter le nombre de représentants africains, actuellement fixé à cinq.
ACP/Mat/May