Aimé Boji Sangara Bamanyirue, Ministre d’État, ministre du Budget, a donné la semaine dernière des indications sur des projections pour 2023 de la masse salariale particulièrement au sein de la fonction publique. « Il y a un effort d’assainissement. Il y a des fictifs. Il y a des personnes qui ne devraient pas être payées, mais qui le sont », a dit le ministre.
Le but est de dégager de l’espace pour des dépenses sociales supplémentaires en adéquation avec les engagements pris avec le Fonds Monétaire International (FMI). « Le gouvernement a initié l’assainissement du fichier de la fonction publique. Les travaux évoluent. Il y a des économies budgétaires qui seront réalisées. Il y a aussi la mise à la retraite. Nous avons commencé cette année avec 10 000 personnes. Nous avons déjà procédé à la mise à la retraite de plus de 6 000 fonctionnaires. Nous allons poursuivre cet effort avec les 4000 restants ».
Des efforts seront fournis et d’autres chiffres ont été annoncés : « Pour l’exercice 2023, nous prévoyons de mettre à la retraite jusqu’à 30000 fonctionnaires (…). Ces efforts sont fournis pour dégager des espaces budgétaires qui nous permettront d’investir dans l’Est secteurs sociaux et procéder à l’augmentation des enveloppes pour des investissements dans le pays ». Parallèlement, il faudra améliorer la mise en œuvre de la Loi instituant le Régime Général de la Sécurité Sociale, notamment dans sa branche des prestations familiales auprès de la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) qui couvre les paiements des allocations prénatales, des allocations de maternité et des allocations familiales au profit des travailleurs affiliés.
Le Président de la République a d’ailleurs chargé la Ministre de l’Emploi, Travail et Prévoyance Sociale de suivre ce dossier et de présenter, à la première réunion du Conseil des Ministres du mois de janvier 2023, un état des lieux sur les prestations réalisées et les améliorations attendues de cette Institution.
LR