Goma: Panique après des tirs au bord du Lac Kivu

Est

Une panique a été observée, mercredi 1er juillet dans l’après-midi, dans la ville de Goma (Nord-Kivu), lorsque des tirs d’armes à feu ont retenti sur les bords du lac Kivu. Selon des témoins, les Forces armées de la RDC (FARDC) ont ouvert le feu sur une patrouille de la marine rwandaise qui avait pénétré sur les eaux territoriales congolaises.

Selon les mêmes témoins présents au poste frontalier appelé «Grande barrière», l’incident s’est produit autour de 16 heures 30 locales vers le camp de la Régie des voies aériennes (RVA), proche de l’hôtel Ihusi et de la frontière Goma-Gisenyi. A ce moment, les militaires congolais ont ouvert le feu contre la marine rwandaise qui avait pénétré dans les eaux territoriales congolaises, pour réagir à ce qu’ils ont considéré comme une provocation, rapportent ces sources.
Les marins rwandais qui naviguaient dans quatre hors-bord avec des canons montés, n’ont pas riposté à ces tirs mais se sont juste retirés des eaux territoriales de la RDC, indiquent les mêmes sources.
Quelques minutes après cet incident, les services spécialisés congolais ont rencontré la partie rwandaise. Mais, rien n’a filtré de leur discussion, mais l’incident a vite été réglé par les deux parties, assure-t-on côté congolais.
Ce n’est pas la première fois que la marine rwandaise viole les frontières lacustres entre leur pays et la RDC, au niveau du lac-Kivu, dénoncent des sources sécuritaires commises à la frontière congolaise. Plusieurs fois dans le passé, les marins rwandais sont venus opérer des arrestations contre des pêcheurs congolais qu’ils accusent de violer à leur tour les limites des frontières du Rwanda sur le lac-Kivu.
Les services de sécurité de la RDC estiment que les limites lacustres entre le Rwanda et la RDC sont clairement déterminées par les textes internationaux.
Cet incident survient trois mois après que la commission technique mixte chargée de la délimitation des frontières entre la RDC et le Rwanda avait procédé au placement des GPS (Global Positioning System) à certains endroits stratégiques des deux pays, notamment au Mont Goma ainsi qu’au Mont Kama. Le but est d’identifier à partir de ces deux points GPS, les bornes fixées par le colonisateur en 1911.

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