Tout est clair désormais que les tractations se tiennent en coulisse pour la formation d’une nouvelle équipe gouvernementale devant assister le président de la République dans la mise en branle de son programme d’actions. Le verrou hermétique ayant sauté avec la déchéance du bureau Mabunda à l’assemblée nationale et la fin de la coalition Cach-Fcc de triste mémoire, la voie est bien ouverte à la mise sur pied d’un tel gouvernement.
Dans ce contexte, les regroupements politiques et partis politiques sont à nouveau en ébullition, chaque cadre devant négocier son positionnement cette fois-ci. Il suffit de roder dans les parages des sièges des états-majors des partis et regroupements politiques pour s’en rendre compte. Il en est de même des résidences des « patriarches » et parrains disposant d’une influence dans le parti qui sont prises d’assaut littéralement toute la journée.
L’équation semble compliquée dans la mesure où les artisans (FCC) du basculement de la majorité ont également droit au chapitre pour « service rendu ». Tout se joue serré dans la mesure où l’on fait face également à l’exigence de réduire le nombre de portefeuilles au niveau de l’Exécutif national. D’où la ruée vers les marabouts et « prophètes » afin de faire triompher sa candidature ; selon des témoignages, ces derniers ne lésinent pas sur la facture qui se chiffre à plusieurs milliers de dollars américains. Avec, en sus, promesse de quelques facilités d’embauche en cas de triomphe.
LR
A lire dans le numéro 1085 du Quotidien La République