Le gouvernement Matata vient de débloquer une somme de 400 millions de dollars pour financer la relance du trafic ferroviaire en République démocratique du Congo (RDC). C’est la Société nationale de chemins de fer du Congo (SNCC), une entreprise publique, ayant implanté les rails dans 7 des 11 provinces du pays, qui a obtenu ce marché. Le nouvel administrateur délégué de la SNCC, Ilunga Ilunkamba, a annoncé cette bonne nouvelle lundi à l’issue d’une audience que le gouverneur du Katanga, Moise Katumbi Chapwe, lui a accordée à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga.
Le numéro un de la SNCC a précisé que cette somme servira au renouvellement des locomotives, à la réhabilitation de la voie ferrée et au paiement des arriérés de salaires des cheminots. Le personnel de cette entreprise totalise actuellement plus de 60 mois d’arriérés de salaires.
Le gouvernement Matata, note l’Agence de presse associée (APA), a également pris en charge le paiement de salaires du personnel de la Société nationale des chemins de fer du Congo en vue de mettre fin aux grèves à répétition des cheminots qui paralysent de plus en plus les activités de cette entreprise.
La SNCC a son siège social à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga. Elle exploite un réseau de plus de 3 700 km de voie ferrée qui s’étend dans les provinces du Katanga, des deux Kasaï, du Maniema, du Sud Kivu et du Nord Kivu et la province Orientale.
C’est au mois de mars qu’Ilunga Ilunkamba, ancien secrétaire exécutif du Comité de pilotage de la réforme des entreprises du Congo (Copirep), a été nommé administrateur délégué général de la SNCC par le chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange.
En tête de la SNCC, Ilunga Ilunkamba a plusieurs défis à relever, notamment la relève de cette société confrontée à une situation économique peu reluisante.
Le gouvernement Matata a fait de la situation de cette société l’une de ses principales préoccupations. Ainsi se soucie-t-il de venir au chevet de la SNCC, dont la relève est profitable à la RDC, notamment les provinces sur lesquelles elle s’étend.
Via: L’Observateur