Hausse des prix des produits de première nécessité sur le marché… Les vendeurs en appellent à l’intervention du gouvernement

Depuis un temps, précisément dans la première quinzaine du mois de juin en cours, l’on aura constaté la hausse des prix de certains produits de première nécessité, notamment les poulets, les chinchards, le riz, le savon détergeant, etc. sur les marchés de Kinshasa. Désarmés face à cette situation qui pourrait fâcher les petites économies des consommateurs, les vendeurs appellent le ministre de l’Economie et Commerce à prendre des mesures susceptibles de mettre un frein à cette hausse des prix qui pourrait s’emballer au gré des humeurs des commerçants malhonnêtes.
 
En effet, aujourd’hui sur le marché, le poulet Wilki de poids 12 qui se vendait à 4.500 FC se négocie à 5.200 FC, soit une augmentation de 700  FC, un sac de riz de 50 kg est passé de 46 dollars américains à 48, dégageant une augmentation de deux dollars par sac, le carton des  chinchards  de 30 kg qui se vendait à 52.000 FC est actuellement vendu à 60.000  FC, entrainant une augmentation de 8.000 FC par carton, un carton de chinchards de 16 plus passe de 16.000 FC à 20.000 FC, un carton des cuisses de poulet passe de 26.000 FC à 36.000 FC, un carton de  » Mbanga  » passe de 27.000 FC à 32.000 FC, un carton de  » Makoso  » passe de 18.000 FC à 32.000 FC…
A considérer ce fait, il y a lieu de noter une forte augmentation des prix de ces denrées alimentaires très consommés par les Kinois.
  
Pour les vendeurs de ces produits congelés, cette hausse est consécutive à la mise en liquidation par l’Orgaman de ses filiales qui se chargeaient de l’importation des produits vivriers congelés. En effet, cette entreprise a mis fin à l’importation des vivres frais à laquelle elle consacrait une partie de son activité.
Les tenants de l’Orgaman ont trouvé que la marge bénéficiaire allait de manière décroissante et ne permettait pas à l’entreprise de faire face aux obligations dues à l’Etat, notamment des taxes qui comprimeraient les bénéfices.
 
C’est ici qu’il faut rappeler qu’en avril dernier, le groupe Orgaman, un de plus grands groupes commerciaux avec plus d’une dizaine d’entreprises en RD Congo, avait annoncé la mis en liquidation  de certaines de ses filiales, notamment Orgaman SPRL, Transmac et Mampeza.
Le directeur des relations extérieures de cette entreprise, Léon Engulu, avait  expliqué sur Radio Okapi, qu’Orgaman faisait face à une perte de ses parts de marché et à une rentabilité décroissante.
Par ailleurs, Léon Engulu  avait indiqué que le groupe Orgaman va poursuivre ses activités dans le secteur de l’élevage, de l’immobilier, de la prospection minière et de la production du café. Il avait affirmé que l’entreprise possède actuellement environ 50 000 têtes de gros bétail. De quoi rassurer les consommateurs.
Cependant, les vendeurs appellent le ministre de l’Economie et Commerce de s’imprégner de la situation qui risquerait de prendre des dimensions inquiétantes, dans la mesure où des commerçants véreux profitent toujours de pareilles situations pour enflammer les prix au détriment d’une population déjà démunie.

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