Dans le groupement Dilanda, la population du village Kimono est plongée dans la misère.
Il est difficile de vivre dans la périphérie de Lubumbashi sans rencontrer des difficultés, notamment le manque d’infrastructures de base et le chômage, entre autres. Un exemple frappant est le village Kimono, situé dans le groupement Dilanda.
À l’instar de nombreux villages du Haut-Katanga, la vie est un véritable calvaire pour la population de Kimono dans le groupement Dilanda. Le chômage constitue l’un des principaux défis, obligeant de nombreux jeunes à se débrouiller comme ils le peuvent.
La scolarisation des enfants représente également un défi majeur. Au village Kimono, la gratuité de l’enseignement est quasi inexistante en raison du manque d’écoles publiques.
Une petite enquête révèle que même si le moulin fonctionne de manière intermittente, c’est grâce à un générateur appelé dynamo, ce qui représente une perte financière pour les meuniers.
La population de Kimono, qui vit principalement de l’agriculture, subit également des difficultés dues à la spoliation des terres.
De plus, l’encadrement des jeunes en matière de sport pose également problème, selon certains habitants.
Ces difficultés ne sont pas propres à Kimono, mais touchent également de nombreux autres villages du Haut-Katanga.
La Rédaction/Ben KAYEMBE.