Une première étape a été franchie samedi à la conférence de Paris sur le climat avec l’adoption par les représentants de 195 pays d’une ébauche de l’accord mondial attendu pour lutter contre l’emballement du réchauffement planétaire.
Le texte de 48 pages qui a été transmis par les négociateurs contient encore de très nombreuses options entre crochets que les ministres des différents pays devront trancher à partir de lundi pour aboutir à l’adoption d’un pacte universel d’ici au 11 décembre.
Aucun sujet de fond n’est tranché par le nouveau texte qui laisse encore ouvertes de nombreuses options, par exemple sur l’objectif à long terme de limitation du réchauffement – 1,5 degré, que réclament les petits Etats insulaires, ou 2 degrés.
Le financement de l’aide climatique aux pays du Sud, et la répartition des efforts pour lutter contre le changement climatique entre pays développés, émergents et en développement sont les points d’achoppement les plus durs et restent à régler par les ministres.
Les pays du Sud, dont le Togo, veulent qu’il soit dit clairement que les 100 milliards de dollars par an promis d’ici 2020 pour les aider à s’adapter au réchauffement climatique ne soient qu’un point de départ.
Pour leur part, les pays du Nord ne veulent plus être les seuls à mettre la main au porte-monnaie, ce qui suscite une levée de bouclier des pays en développement qui demandent d’abord aux pays riches de remplir leurs engagements.