Depuis un bail, nombreux sont ceux qui se posent des questions sur l’abbé président du bureau de la Commission électorale nationale indépendante, Ceni. Notre livraison du mardi 31 mars dernier intitulée « Malumalu, soit éteint soit hors périmètre ! » aura amené de nombreux tabloïdes locaux à balancer des titres qui ne rassurent pas l’opinion. Ainsi, en fin limier, nous nous sommes permis de défoncer des portes, de fouiller partout, voire dans le vent, les cimetières… Et il nous est revenu des sources concordantes que Apollinaire Malumalu aurait été « empoisonné » et s’en remet petit à petit dans une clinique en dehors du pays. Point. « Ne cherchez pas à en savoir plus pour le moment », indique une source proche de la famille biologique.
Où exactement ? Ici, il sied de noter que pour des raisons de sa sécurité, et pour éviter toutes spéculations, le nom du pays d’accueil reste dissimulé.
Fini donc toutes les rumeurs mises en circulation. L e président du bureau de la Ceni en a pour combien de temps ? Va-t-il revenir pour occuper sa place au sein de cette institution de l’appui au processus de démocratisation ? Qui l’a empoisonné ?… Ce sont là des questions qu’il faut se poser.
En attend que l’opinion soit éclairée sur l’état de santé de l’abbé le plus populaire de la RD Congo, Apollinaire Malumalu, l’on notera que celui-ci a été trop pressé par la classe politique, notamment l’opposition, et la communauté internationale qui ne lui permettaient pas de dormir du sommeil de saint. En tant qu’être humain, cela pourrait avoir des répercussions négatives sur sa santé, explique un médecin.