Dans un communiqué signé le 11 juin dernier, la Fédération des entreprises du Congo, FEC, informe ses membres importateurs qu’une cargaison de viande de volaille destinée à la Rd Congo est identifiée comme potentiellement infectée par le virus de la grippe aviaire.
Il s’agit d’un lot de 25 100 Kg de viande exportée par la société turque Okan Tavukculuk basée dans la province turque de Manisa, et dont l’importateur est la société Yndicom basée en France.
Le nom et la marque du produit sont : DONDURULMUS BUTUN TAVUK /FROZEN WHOLE NAKED HENS
Le produit serait déjà allègrement consommé par des Congolais. Des medias en font échos depuis peu. Mais, un silence de cimetière domine du côté de l’OCC.
Kinshasa devrait donc prendre des mesures qu’il faut pour parer la route aux vendeurs de poisons qui auront déjà fait des dégâts en RDC. Car, les Congolais ne sont pas seulement des tubes digestifs à remplir, mais des sujets qu’il faut protéger. Face au porc aux anabolisants, rats vendus comme du bœuf ou du mouton… les consommateurs congolais ne sont pas comme des asiatiques habitués aux scandales alimentaires. Voici une nouvelle révélation autour de la « malbouffe » commercialisée en Chine : les autorités douanières ont démantelé un vaste réseau de trafiquants de viande. Au moins 130 personnes ont été arrêtées. Un scandale qui a tout de suite créé le buzz sur internet. Car la viande stockée était congelée depuis… quarante ans ! Dans la province de Guangxi à la frontière avec le Vietnam, les douaniers n’en ont pas cru leurs yeux lorsqu’ils ont saisi de la viande congelée vieille de quarante ans ! En tout, les autorités ont mis la main sur 100 000 mètres cubes de viande congelée pour une valeur totale de 430 millions d’euros : une saisie record. Derrière ce trafic de produits alimentaires clairement impropres à la consommation, 21 bandes criminelles qui importaient des ailes de poulet et du bœuf d’Inde pour les revendre en Chine. Ce nouveau scandale fait le buzz sur internet. « C’est honteux que ça se passe toujours en Chine », écrit l’internaute Lanxin, « nous devons sévèrement punir ceux qui ne respectent pas la loi. » Un autre se demande : « Combien de viande pourrie avons-nous déjà mangé depuis notre enfance ? »
De nombreux scandales
Les Chinois n’en sont pas à un scandale alimentaire près : en 2008, six bébés sont morts et 300 000 tombés malades après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine. En été 2014, des niveaux excessifs de plomb ont été trouvé dans des céréales pour bébé. Et McDonald’s a vu son chiffre d’affaire baisser après avoir reconnu qu’il avait écoulé la viande d’un fournisseur qui falsifiait les dates de péremption.