LE JOURNALISTE SPORTIF PAPY BASAKISA DE LA RTNC QUITTE LA TERRE DES HOMMES

Papy Basakisa

Bienvenu Papy Basakisa Lutete Lubasa, journaliste sportif à la Radio télévision nationale congolaise (RTNC I) a quitté la terre des hommes pour celle des ancêtres, en rendant l’âme, le jeudi 8 novembre, à l’hôpital Saint Joseph, dans la commune de Limete, à Kinshasa.

Depuis près d’un mois qu’il a retrouvé la famille au quartier Kauka où il habitait, Papy Basakisa avait donné tout l’air de retrouver son entrain habituel. « Jeudi, vers 13h, un appel alarmant de ma sœur, à partir de la maison, me signalait que l’état de santé de papa s’est brusquement dégradé de telle sorte qu’il a été conduit de toute urgence à l’hôpital Saint Joseph, où il est mortTout est allé trop vite. », disait l’un des enfants de l’illustre disparu.

En septembre dernier, Papy Basakisa avait été déjà admis dans cet établissement hospitalier lorsqu’il avait connu de sérieuses difficultés de santé. Il avait même formé le vœu de pouvoir bénéficier d’une évacuation médicale nécessaire et rapide pour des soins appropriés dans une clinique spécialisée à l’étranger.

« Je connus une première alerte le 30 décembre 2017 lors de la couverture d’une réunion de boxe organisée, très tard dans la soirée, sous le chapiteau de Kempyski Grand Hôtel Kinshasa, en éprouvant des malaises soudains qui exigèrent qu’on m’emmena d’urgence dans une des cliniques se trouvant à proximité où je fus pris en charge », racontait Papy Basakisa, haletant, le tronc difficilement dressé, en position assise sur son lit d’hôpital, il y a près de deux mois. « Rechute fin avril 2018 en me faisant alors sérieusement secouer par la maladie à mon retour de mission à Pointe-Noire où j’avais été assuré le reportage du match retour des barrages de la 15ème Coupe de la Confédération en cours entre La Mancha et l’AS V.Club », avait-il poursuivi. « Aujourd’hui là, c’est au niveau du thorax qu’il y a le mal et j’en souffre horriblement au point où, pour me soulager, on procède par drainage pour évacuer un épanchement liquidien », expliquait alors Papy Basakisa, le souffle quasiment coupé. 

ACP/ZNG/Kgd