Le ministre de la Justice a confirmé que le chanteur Koffi Olomidé n’est pas sous le coup d’une enquête pénale, après ses récentes déclarations controversées lors d’une émission sur la RTNC.
Cette situation découle d’une invitation adressée au chanteur par le parquet, considérée comme ayant une finalité pédagogique. Absents lors de cette convocation, les avocats de Koffi Olomidé ont fourni des documents justifiant son absence, affirmant qu’il se présentera personnellement dès son retour.
Contexte des déclarations
Koffi Olomidé a récemment suscité des réactions vives après avoir critiqué la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC, évoquant une défaillance des Forces armées. Ses commentaires, jugés « dénigrants » par certains, ont conduit à une convocation par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC). Lors de l’émission, il avait notamment déclaré : « Il n’y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle. »
Ces propos ont entraîné des mesures disciplinaires, dont la suspension du présentateur de l’émission, soulevant des questions sur la responsabilité sur la liberté d’expression.
Réactions et implications
Le CSAC a rappelé à Koffi Olomidé, en tant qu’ambassadeur de la culture congolaise, l’importance de mesurer ses paroles. Son rôle dans la promotion de la rumba congolaise, inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité, souligne l’impact de ses déclarations sur l’opinion publique. Comme si devant la marche du pays, les ambassadeurs de la culture devraient user de mensonges ou ne pas donner leur avis sur la gouvernance du pays.
La Rédaction.