Depuis trois ans, le quartier Mwangaza à Kasindi, dans le Nord-Kivu, est privé d’eau potable. Malgré les multiples démarches de la société civile auprès des autorités et de la REGIDESO, la population continue de souffrir. Un projet pour résoudre cette pénurie est en cours, mais la société civile réclame des actions plus rapides pour éviter des crises sanitaires.
Depuis trois ans, les habitants du quartier Mwangaza à Kasindi, une cité frontalière située à 90 km de Beni, dans le Nord-Kivu, sont privés d’eau potable. Cette situation affecte gravement la population, qui dépend principalement de sources non sécurisées pour subvenir à ses besoins en eau. La société civile locale, alertant sur les risques sanitaires, a multiplié les démarches auprès des autorités compétentes, mais sans succès. Le manque de réactivité des services de la REGIDESO (Régie de distribution d’eau) reste une source de frustration pour les résidents.
Barthélemy Kambale, fonctionnaire délégué du gouverneur, a reconnu l’ampleur du problème, confirmant l’existence d’un projet visant à alimenter en eau les quartiers Mwangaza et Congo ya Sika. Selon lui, des efforts sont en cours pour mettre en place un réseau de distribution local. « C’est déjà une grande réalisation », s’est-il félicité, tout en appelant à une plus grande collaboration avec les ONG humanitaires et les personnes de bonne volonté pour que cette initiative soit couronnée de succès.
La pénurie d’eau à Kasindi s’ajoute à un problème plus vaste qui touche plusieurs régions du pays. Des quartiers entiers, comme à Goma, Mbuji-Mayi ou Bunia, subissent des interruptions fréquentes dans l’approvisionnement en eau potable. La société civile continue de réclamer des solutions urgentes afin de prévenir la propagation de maladies liées à l’eau insalubre, mettant en lumière une crise nationale.
La Rédaction.