Katumbi et Kabila réconciliés : un fake news

Moise Katumbi

Les medias en ligne ont un défaut congénital : la propension à la fiction. Dans cet exercice de libertinage éhonté de traitement et de diffusion « en temps réel » des informations, tout y passe. Moise Katumbi en a été victime très souvent de la part des adversaires politiques impénitents.

La dernière supercherie en date est celle relative à une prétendue cérémonie de réconciliation entre lui et l’ancien président Joseph Kabila. Contactés à ce sujet, des proches de l’ancien gouverneur du Katanga avant son morcellement, ont balayé d’un revers de la main affabulation distillée à travers des médias en ligne dernièrement. Quel est l’objectif poursuivi par ces vendeurs d’illusions ?

Seuls les commanditaires pourraient éclairer l’opinion . Dans le cas d’espèce, les enjeux politiques de l’heure seraient à la base de différents montages médiatiques aux fins de distraire l’opinion et la maintenir dans la désinformation. Surtout en ce qui concerne la mondée en puissance d’ Ensemble pour la république parti politique, dernier né dans le giron politique en Rd-Congo.

Sa contribution louable à la chute du perchoir Mabunda, entrainant par la même occasion le basculement de majorité parlementaire signée naguère Fcc vers l’Union sacrée de la nation de Fatshi, a suscité beaucoup de convoitise dans la classe politique congolaise. Les faits et gestes de son leader, ci- devant Moise Katumbi Chapwe, sont suivis à la loupe et interprétés de manière sélective.

Il en est de même des déclarations faites par les députés membres d’Ensemble pour la république. Quid ? De textes fabriqués dans des officines politiques aux articles télécommandés, le cocktail au finish est déplorable : diffamation, imputations dommageables. C’est le revers de la démocratisation de « l’information». L’on assiste à la circulation en ligne des textes, audio et autres supports qui ressemblent à des Ovni( objets volants non autrement identifiés ) capables de faire du feu à la toile.

Tout simplement parce qu’il existe des personnes pernicieuses qui prennent leurs vessies pour des lanternes.

LR