Une journée qui aurait dû être comme les autres a pris un tournant tragique dimanche dernier à Kikwit, alors qu’une fillette innocente de 12 ans a perdu la vie dans une fusillade entre la police et les criminels connus localement sous le nom de « Kuluna ».

Selon les rapports initiaux, le drame s’est déroulé lors de l’arrestation d’un chef de gang par les forces de l’ordre. Alors que l’homme était en cours d’escorte, des membres de son gang sont intervenus en représailles, déclenchant une confrontation avec la police. Malheureusement, au milieu de cette confrontation, une balle perdue a tragiquement atteint la jeune victime, mettant fin à sa vie.

Les autorités ont rapidement réagi à cette tragédie, annonçant l’ouverture d’un procès au tribunal militaire garnison de Kikwit dès lundi. Le dossier sera traité en procédure de flagrance, selon des sources proches de la juridiction. Cependant, la quête de justice est entravée par le fait que l’auteur de ce tir fatal n’a pas encore été identifié.

Cette affaire souligne une fois de plus les défis persistants auxquels sont confrontées les autorités locales dans leur lutte contre les gangs de rue. Comme à Kinshasa, les « Kuluna » continuent de semer la terreur à Kikwit, mettant en péril la sécurité et le bien-être des citoyens ordinaires.

Les autorités sont exhortées à redoubler d’efforts pour identifier et traduire en justice les responsables, tout en renforçant les initiatives de prévention et de lutte contre la criminalité des jeunes afin d’assurer la sécurité de tous les membres de la société.