À Kinshasa, les travailleurs des maisons de commerce chinoises, indo-pakistanaises et libanaises sont de nouveau en grève, exprimant leur frustration face à la non-prise en compte de leurs revendications. Ces travailleurs, qui réclament une augmentation de salaire et une actualisation de celui-ci au taux de change du jour, dénoncent également la sous-traitance, qu’ils jugent injuste. « Je gagne seulement 140 000 francs congolais, alors que la sous-traitance en reçoit bien plus pour peu d’effort », a déploré un gréviste.
Cette grève, entamée le mardi 17 septembre 2024, fait suite à une précédente suspension du mouvement après une promesse d’intervention des autorités de Kinshasa. Malheureusement, les négociations n’ont pas encore porté leurs fruits, poussant les travailleurs à maintenir leur mouvement de protestation. Les magasins concernés ont une nouvelle fois fermé leurs portes, perturbant les activités commerciales de la capitale.
Une réunion tripartite a été organisée entre le gouverneur de la ville, les commerçants et l’intersyndicale pour résoudre la situation. Bien que des discussions soient en cours, les travailleurs ont refusé de retourner à leurs postes, exigeant des solutions concrètes à leurs problèmes. Les autorités locales espèrent parvenir rapidement à un protocole d’accord qui mettra fin à ce mouvement social.
La Rédaction.