Kinshasa: l’UNPC vandalisée !

RD Congo : bienvenue en kinoiserie

Portes déverrouillées et cassées, matériels de bureaux emportés, argents volés. Tel est le constat fait hier, dans la soirée, au siège de l’UNPC, qui, manifestement, a été visité par des inciviques non autrement identifiés.

Alertée par le Président Kasonga Tshilunde, une équipe de reporters de La Prospérité est descendue sur le lieu, pour mesurer l’ampleur du désastre. Est-ce un cambriolage ordinaire ? Est-ce un sabotage ou une tentative d’intimidation de la corporation, en cette phase cruciale de grands enjeux politiques ? Difficile, à ce stade, de répondre à toutes ces questions énigmatiques. Une enquête sérieuse devra, sûrement, être menée, pour faire toute la lumière sur ce cambriolage qui ressemble à un acte de sabotage.

Le siège de l’Union Nationale de la Presse du Congo, UNPC en sigle, se trouve dans un état déplorable. Situé au Numéro 11 de l’Avenue de la Presse, au deuxième niveau de l’Immeuble Moanda, dans les Appartements 21-22, à la Gombe, ce siège a été visité par des inciviques non autrement identifiés. A en croire des témoignages recueillis sur le lieu, ces destructeurs se seraient introduits hier, mardi 26 mai 2015, aux environs de 18 heures, heure locale. Ils ont emporté quelques matériels et effets dans les bureaux du Président national, du Secrétaire Général, à la Trésorerie et dans celui de la Commission de la carte de Presse. L’on cite, parmi les matériels emportés, les imprimantes en couleurs, radio de bureau, argent, ordinateurs et tous les documents enfouis dans les tiroirs.

Les Faits

Pour quiconque a déjà visité ce siège, la porte d’entrée est protégée par une grille. Celle-ci a deux crochets à cadenas. Curieusement, il n’y a pas de traces des casses. L’impression que les Reporters de La Prospérité ont eue est que les cadenas ont été sereinement ouverts. C’est plutôt la deuxième porte qui donne accès au bureau du réceptionniste qui a été, manifestement, forcée. A l’intérieur, toutes les portes des bureaux ont été cassées.

Selon le Président national, Joseph Kasonga Tshilunde Joseph-Boucard, rencontré sur place après les faits, il a été le dernier à quitter le bureau, après avoir pris soins de tout fermer. Il était 17 heures. C’est à 18 heures passées de quelques minutes qu’il recevra un coup de fil d’un voisin habitant au niveau de l’Immeuble qui l’informe que la porte d’entrée du bureau est ouverte. Il a eu juste le temps de se changer de tenue, pour revenir. C’est là, aux environs de 19 heures qu’il constate les dégâts. Il était accompagné du Secrétaire Général de l’UNPC, Benoit Kambere. Premier réflexe, il a mis en alerte toutes les instances politico-administratives sur la gravité de l’incursion.

La question, à ce stade, est celle de savoir pourquoi un tel événement en ce moment précis où la presse est, pourtant, mobilisée pour accompagner les grandes mutations qui se pointent à l’horizon? Une enquête devra, sûrement, être ouverte pour faire la lumière sur ce qui paraît comme un acte prémédité, visant à intimider la presse ou, simplement, à l’UNPC, la grande structure corporative de défense des droits des journalistes.

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