Les proches du chef de l’État digèrent mal les propos tenus par Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC, après les manifestations du mercredi 24 juin à Kinshasa contre les propositions de lois des députés nationaux Aubin Minaku et Garry Sakata.
« Déçu » et « affligé », le haut représentant du chef de l’État, Kitenge Yezu, considère ces propos comme ceux « d’une petite fille candide de 10ans ». Ces dires, sont d’une « légèreté et d’une irresponsabilité déconcertante », indique-t-il.
« Néhémie est une personne que je prends en estime. Je suis très déçu, très affligé par ses dires, d’une légèreté et d’une irresponsabilité déconcertante. Ça fait penser à une petite fille candide de 10ans, qui lit la récitation et, à His master’s voice Reparlons-nous SVP », déclare-t-il sur twitter jeudi.
Face à la presse le mercredi 24 juin, Néhémie Mwilanya avait identifié l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) comme auteure des actes de vandalisme perpétrés lors de manifestations contre la réforme judiciaire. Il avait, par conséquent, promis « des réponses proportionnelles à la gravité des faits, aux plans politique, judiciaire et parlementaire ».