L. Mende : Les élections ne sont pas organisées par les USA, mais par la CENI

FCC

C’est sur les antennes de Top Congo que Lambert Mende a choisi de réagir à l’ « ordre » de Nikki Haley fixant la tenue des élections en 2018.

Pour le porte-parole du gouvernement congolais, « Notre Constitution ne confie qu’à la seule CENI la mission de fixer le calendrier électoral, pas à un gouvernement étranger. C’est la CENI qui fixe le calendrier électoral, pas un ambassadeur d’un pays étranger ». Vraisemblablement courroucé, il rappelle que

« madame Nikki Halley ne représente pas la communauté internationale mais les États-Unis, ne représente qu’un seul pays au sein de la Communauté internationale »,

précise que

« madame Nikki Hakkey n’a rien à voir »

avec le calendrier électoral. Et surtout que cela

« ne relève pas des compé- tences du gouvernement congolais ni du gouvernement américain ».

Pour Lambert Mende, « c’est la CENI qui nous dira si elle peut organiser les élections en 2018. Il faut attendre qu’elle nous dise quand est-ce qu’elle sera prête à organiser les élections ».

Pour sa part, She Okitundu des Affaires étrangères s’est exprimé sur les antennes de RFI : « On ne peut pas décréter une date pour organiser les élections. On organise les élections en tenant compte de tous les paramètres techniques, logistiques et financiers ». Avant de conclure : « c’est quand même nécessaire d’écouter, un petit peu, le point de vue du pouvoir organisateur des élections, qui base l’élaboration du calendrier sur des données objectives et non pas imaginaires. S’il y a une recette magique pour que les élections soient organisées le plus rapidement possible, il faut qu’on nous le dise. »

« Les élections doivent être organisées en 2018, sinon la RDC ne doit pas compter sur le soutien des États-Unis et de la Communauté internationale»,

a affirmé le vendredi matin, l’ambassadrice des Etats Unis aux Nations Unies, à l’issue des échanges avec le président de la CENI, Corneille Nangaa. Qu’à cela ne tienne, la super puissance a décidé et l’on ne voit pas Kinshasa résister farouchement à Washington lorsque la capitale yankee lève une option définitive.