La visite de Ban Ki-moon dans l’Est suscite de l’espoir

Le Secrétaire général de l’Onu, Ban-Ki-moon, doit se rendre mardi 23 février à Goma (Nord-Kivu) après une visite prévue lundi soir au Burundi. Il se rendra ensuite dans la localité de Kitchanga, à plus de 80 kilomètres, dans le territoire de Masisi.

La population espère beaucoup de lui en matière de paix et de sécurité. Pour la société civile de Kitchanga, l’arrivée du numéro 1 des Nations unies apporte un brin d’espoir à cette population qui vit dans l’insécurité et de guerres à répétition depuis plus de 20 ans.

Le Secrétaire général de l’Onu devrait apporter une « réponse unique et durable au problème des FDLR », les rebelles rwandais présents sur le sol congolais depuis 1994 et qui commettent des violences contre les civils dans la région, estime la société civile de Kitchanga.

Cette solution, d’après elle, consiste à «organiser un dialogue inter rwandais», pour permettre la réintégration de ces rebelles dans leur pays d’origine, indique la même source, en plus de la traque militaire lancée contre ces rebelles.

«L’arrivée de Ban-Ki-moon est également porteuse d’espoir pour ce peuple, en ce sens qu’il faudrait le voir parler avec franchise aux autorités congolaises pour que les distributeurs des armes qui circulent dans la région soient mis à la disposition de la justice internationale», a déclaré le président de cette structure citoyenne.

Personne ne peut bouger de chez soi au-delà de 18h30 locales, selon lui, au risque de se faire attaquer ou tuer par des porteurs illégaux d’armes.

Une autre attente, c’est celle des déplacés du camp de Mungope, qui voudraient voir le Secrétaire général des Nations unies engager son organisation pour stabiliser la zone et permette leur retour dans leurs milieux respect