Le Forum économique mondial ouvre ses portes mercredi 20 janvier à Davos en Suisse. Au total, plus de 2500 décideurs politiques, patrons d’entreprise et experts devraient se rendre à ce forum. L’occasion de débattre des problèmes les plus urgents de la planète, mais également l’occasion de promouvoir les différents pays. Parmi les quelque 40 chefs d’Etat et de gouvernement attendus, figure le président sud-africain Jacob Zuma.
L’Afrique du Sud passe à l’offensive. Pas moins de 7 ministres et 80 hommes d’affaires accompagnent le chef de l’Etat à Davos. Avant de partir, le président Jacob Zuma a réuni son équipe de choc, avec comme consigne de promouvoir le pays.
« Nous ne devons pas oublier que nous sommes là pour mettre en avant notre pays comme une destination pour les investisseurs, a insisté le président sud-africain. Nous devons expliquer ce que nous faisons pour recevoir les investisseurs. Et je pense que de ce point de vue, nous avons fait beaucoup de progrès, même s’il reste des défis. »
L’Afrique du sud est la 2e économie du continent, derrière le Nigeria. Mais avec une croissance au ralenti, le pays a désespérément besoin d’investissement.
Selon Pravin Gordhan, ministre des Finances, l’Afrique du Sud a beaucoup à offrir. « L’Afrique du Sud est un pays tenace qui a de nombreuses qualités. Que ce soit ses infrastructures pour faire des affaires, ses politiques monétaires et fiscales, ainsi que de nombreuses entreprises très sophistiquées qui sont ouvertes au partenariat. »
Un message qui va être difficile à faire passer. La croissance devrait tout juste atteindre les 1,4% cette année. La devise est au plus bas. Et le mois dernier, le gouvernement a changé trois fois de ministre des Finances. Pas de quoi rassurer les investisseurs.