L’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) se dit prêt à appuyer le projet que le gouvernement de la RDC a soumis à son attention de la construction du barrage hydroélectrique d’Inga qui pourra être bénéfique à toute la région de l’Afrique centrale.
La construction de la Centrale Hydroélectrique Inga 3 nécessite des moyens colossaux. Et pour se faire, l’apport des partenaires au développement avère de plus en plus important. Dans cette optique, la délégation congolaise aux assemblées annuelles organisées au mois d’Avril dernier par le Fonds monétaire international (FNI!) et la Banque mondiale aux Etats Unis pour nouer des contacts utiles.
Le chef de la délégation congolaise et ministre des Finances. Henri Yav Muland a eu un entretien fructueux avec le vice-président de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA). Hideaki Domichi. Question de convaincre la JICA à participer à ce « grand projet » du gouvernement congolais.
Poursa part, Ia JICA s’est dit intéressée par cc projet quelle a qualifié « d’intérêt régional ». La JICA serait également favorable au financement pour la réhabilitation des turbines d’Inga 1 et 2. Mais aussi, la mobilisation des fonds pour la construction d’Inga3, afin d’améliorer la qualité de la desserte en électricité, couvrir les besoins de la population congolaise en particulier ci africaine en général. La JICA a annoncé. a cette occasion. L’envoi en RDC dans les jours avenir d’une mission d’experts pour faire l’état des lieux de ces projets avant leur exécution. En RDC, la JICA a déjà fait ses preuves. Notamment dans le domaine d’infrastructures.
Le ministre des Finances a salué l’excellence des relations entre le Japon et RDC, traduite en actes par peurs projets. Notamment l’appui à la construction des infrastructures et à la formation en faveur de l’INPP, la construction de la route de poids lourds à Kinshasa, le pont Marechal dans le Bas-Congo etc.
Le Japon, à travers à JICA, contribue à l’émergence de plusieurs projets infrastructurels en RDC. Installée en RD Congo depuis les années 70, la JICA a apporté une aide substantielle pour la construction des infrastructures du pays. notamment pour l’approvisionnement en eau, la santé et le développement des ressources humaines. Le Japon, a également partagé son expertise en matière de séisme sur des projets de surveillance de l’activité volcanique. Ces activités ont malheureusement été interrompues en 1991 a cause de la guerre. Après les élections de 2006 en RDC, le Japon a décidé de la reprise intégrale de laide bilatérale en faveur de la RDC.
Depuis, la JICA assure une aide pour la reconstruction dans trois domaines principaux.
Notamment le développement des ressources humaines en faveur de la Police nationale, la construction d’infrastructures et la formation professionnelle pour le développement économique; et la mise en place de services de sante adaptés ci d’un approvisionnement en eau salubre, ainsi que l’amélioration de l’accès aux services sociaux.
L’appui à la formation de la police congolaise constitue une part importante du travail de la JICA dans le pays. Le développement dune force de police viable est vital pour la consolidation de la paix, et il est indispensable à un développement économique durable. Les activités comprennent des cours de remise a niveau pour les officiers de police et des formations de base à long terme pour les nouvelles recrues (notamment les anciens membres des groupes armés qui s’engagent en grand nombre dans la police).
Via Le Potentiel