Le ministre Lambert Mende renvoie OXFAM aux études

Lambert Mende

Vigoureuse réaction du Gouvernement par le ministre des médias Lambert Mende interposé contre un rapport d’OXFAM en stigmatisant ledit rapport qui établit accable la RDC comme le prototype de la pauvreté dans le monde alors sue fleurit peu à peu le bien-être d’une population de mieux en mieux sécurisé.

Après le rapport d’OXFAM rendu public à Kinshasa, le vendredi 6 mars dernier, et dont plusieurs organes de presse se sont procuré la copie, la réaction du gouvernement de la Rd Congo vient de tomber, comme l’on devait du reste s’y attendre. Le ministre des Médias et Communication Lambert Mende stigmatise ledit rapport et recadre ses concepteurs. OXFAM, dont la mission consiste à la réduction de la pauvreté et de l’injustice, selon ses objectifs redéfinis en 1995, s’occupait depuis 1942 de lutte contre la famine dans le monde. Elle n’est certainement pas outillée pour mener une évaluation crédible de la situation militaire et sécuritaire complexe qui prévaut à l’Est de la RDC et dans la région des Grands Lacs.

Un rapport alarmant sur la situation sécuritaire en RDC vient d’être distribué par Oxfam sous le titre « Insécurité sécurisée ». Relayé par Radio France Internationale (Rfi), ce rapport affirme que les atteintes aux droits de l’homme contre les populations civiles congolaises restent « monnaie courante » à l’Est. Le ministre Mende note que les auteurs dudit rapport ont évoqué « quelques exemples de bonnes pratiques », tout en minimisant la portée de ces évolutions positives qualifiées de « relativement rares » ! Ils concluent que, dans l’ensemble, peu de progrès ont été réalisés, malgré l’engagement du Gouvernement, à travers l’accord-cadre, à étendre son contrôle sur l’Est du pays et réformer le secteur de la sécurité.

Démobilisatrice, Oxfam pèche

On peut questionner à la fois sur la crédibilité et l’opportunité de ce rapport, et particulièrement le choix du moment de sa publication, En effet, ce rapport est issu d’une enquête qui aurait été diligentée en août et septembre 2014. Pourquoi ce rapport seulement aujourd’hui, et pourquoi OXFAM s’en mêle-t-il, mobilisant pro deo la presse au moment où elle devrait s’arrêter sur son passage à côté de la plaque ? Qu’on ait gardé ce rapport sous le coude pour ne le rendre public que six mois plus tard, et précisément au moment où les FARDC sont en train de mener seules et sans l’appui des forces internationales une opération victorieuse de désarmement forcé des rebelles rwandais des FDLR, a de quoi intriguer.

Visiblement, ce choix méthodologique semble adossé à une volonté de démoraliser et de démobiliser les populations congolaises afin de tuer en elles toute confiance en leurs propres forces de défense et de sécurité. Ni plus ni moins, il y a anguille sous roche. Et c’est le lieu de dénoncer la démarche de cette Ong britannique. A quel jeu joue Oxfam, réputée vouée à la réduction de la pauvreté et de l’injustice, selon ses objectifs redéfinis en 1995 ? En effet, Oxfam qui s’occupait, depuis 1942, de lutte contre la famine dans le monde, n’est certainement pas outillée pour mener une évaluation crédible de la situation militaire et sécuritaire complexe qui prévaut à l’Est de la RDC et dans la région des Grands Lacs.

Ce que Oxfam et l’opinion nationale sont en droit de savoir, c’est que mettre en œuvre des programmes d’urgence et de développement dans un pays ne confère aucune expertise à cette Ong pour pouvoir se substituer utilement aux comités national et régional de suivi de la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, à la CIRGL, à l’Union africaine et au Conseil de Sécurité des Nations Unies que les signataires dudit Accord ont appelé à en assurer le suivi et qui disposent de compétences idoines à cette fin.


Les Fardc ont du vent en poupe

Plusieurs exploits sont enregistrés par les Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc), jour après jour, dans la sécurisation de l’Est du pays. Cependant, pour l’instant, quelques poches d’insécurité subsistent sur des sites de déploiement d’Oxfam. Mais cela ne transforme pas cette ONG en évaluateur attitré d’un processus sécuritaire qui transcende les frontières de la RDC.

Ceux qui ne s’embarrassent d’aucune démonstration susceptible d’éclairer quant à la régression ou non de la situation sécuritaire dans toutes les provinces de l’Est donnent à croire que les auteurs tentent simplement de conforter la fausse idée d’un Etat congolais « failli », incapable de se passer de l’assistance de « bons samaritains » que sont notamment certains acteurs internationaux comme … Oxfam.

Ce n’est pas un hasard si les FARDC sont (re)devenues la cible de nombre des partenaires étrangers de la République depuis que leurs performances ont démontré que le pays peut résoudre seul ses problèmes de sécurité sans un appui extérieur massif. C’est le fondement des critiques acerbes d’Oxfam qui prétend sans la moindre preuve que les troupes gouvernementales congolaises, « sous-payées, mal formées et mal équipées », sont au cœur de l’insécurité notamment dans le grand Nord du Kivu.


Oxfam falsifie l’image de la Rdc

De fait dans cette partie du pays, les populations ont renoué récemment avec une vie normale grâce aux sacrifices de leur armée qui, bénéficiaire d’un programme intensif de formation, d’équipement et d’amélioration des conditions de ses troupes ont terrassé les groupes criminels qui y pullulaient. Les membres de la société civile du Nord-Kivu, qui suivent l’évolution de la situation de plus près que les « experts » d’Oxfam ont peint un tableau substantiellement différent que celui du pessimisme délibérément cultivé par l’Ong britannique. Ils ont en effet félicité chaleureusement les éléments des FARDC, dont les populations apprécient le dévouement, le rendement et la discipline.

Dans le même chapitre, l’on notera qu’au cours de ces dernières semaines, les populations des deux provinces du Kivu multiplient les appels pathétiques au Président Kabila et à son gouvernement pour que de nouvelles unités des FARDC y soient envoyées en vue de rétablir et maintenir la sécurité. Une pareille démarche ne s’explique pas dans l’hypothèse fallacieuse d’Oxfam qui accuse les FARDC d’être « au cœur de l’insécurité », peut-on lire en guise de réaction du porte-parole du gouvernement de la Rdc.

Via ACP

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