Le Président Joseph Kabila de retour à Kinshasa après sa participation au 9ème sommet extraordinaire de la CIRGL

Le Président de la République Joseph Kabila Kabange qui a pris part lundi au 9ème sommet extraordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays membres de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), à Luanda, en Angola, a regagné Kinshasa le même jour dans la soirée, a-t-on appris.

Sanctionné par un communiqué final, ce sommet a examiné la situation sécuritaire et humanitaire dans la région des Grands Lacs, plus particulièrement au Burundi, en République centrafricaine, en République Démocratique du Congo, au Kenya, au Rwanda, au Soudan, au Soudan du Sud, en Ouganda et en Zambie.

Cette rencontre des chefs d’Etat de la CIRGL a exigé que le gouvernement congolais poursuive les offensives militaires contre les FDLR et les autres forces négatives qui sèment la mort et la désolation dans l’Est de la RDC.

De même qu’il a recommandé le rapatriement des combattants du M23 dans un délai de 3 mois, dans le cadre de la mise en œuvre de la déclaration de Nairobi, et le rapatriement au Rwanda des éléments des FDLR se trouvant dans le camp de transit à Kanyabayonga et au camp Lieutenant -général Bauma, à Kisangani.

En ce qui concerne la situation du Burundi, le 9ème sommet des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CIRGL a demandé au gouvernement de ce pays d’œuvrer au rétablissement de la paix, de la sécurité et de la stabilité afin d’encourager le retour des refugiés, condamnant la tentative de coup d’Etat contre le président Pierre Nkurunziza et défendu sa « légitimité ».

Appelant à la tenue des élections législatives et présidentielles au Burundi malgré la crise actuelle, le président en exercice de la CIRGL et président de l’Angola, José Eduardo dos Santos a notamment déclaré : « Nous condamnons énergiquement la tentative de coup d’Etat et nous saluons la défense de l’ordre constitutionnel par les forces loyales au président de la République, dont la légitimité ne peut pas être remise en cause », a déclaré M. Dos Santos, à l’ouverture du sommet.

Le sommet de la CIRGL a aussi demandé à toutes les parties prenantes dans la crise au Burundi et au gouvernement du pays de s’engager dans une résolution pacifique et d’entamer de manière ordonnée un processus visant à préparer un environnement propice à des élections justes, crédibles et transparentes.

A propos de la République centrafricaine, un sommet conjoint CIRGL-SADC sur la situation prévalant dans ce pays devra être convoqué à une date qui reste à fixer.

Les participants au sommet de Luanda ont par ailleurs condamné les massacres des étudiants kenyans du Garisa -College et des personnes innocentes perpétrées à Beni, dans l’Est de la RDC ainsi que le meurtre de deux officiers de la MONUSCO.

Au sujet des massacres des étudiants kenyans, les dirigeants de la CIRGL qui ont évoqué la menace terroriste sur le continent africain.

« Je suggère que nous renforcions les moyens régionaux de lutte contre le terrorisme à travers une plus étroite collaboration entre nos agences de renseignements ainsi qu’un contrôle plus sévère de la circulation transfrontalière et de l’immigration illégale », a relevé  le président Dos Santos.

Ce sommet a connu la participation de six Chefs d’Etat à savoir le congolais Joseph Kabila Kabange, l’angolais José Eduardo Dos Santo, le zambien Edgar Lungu, le sud-africain Jacob Zuma, le ud-soudanais Salva Kiir et la centrafricaine Catherine Samba Panza.

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