William Ruto est poursuivi depuis 2013 pour crimes contre l’humanité. On l’accuse d’avoir planifié des exactions qui auraient été commises dans la vallée du Rift entre décembre 2007 et février 2008.
« C’est aux juges de se prononcer sur la culpabilité de William Rutto » (Fadi El Abdallah, le porte-parole de la CPI)
Ces exactions ont fait suite à la victoire électorale contestée de Mwai Kibaki, le président sortant, issu de l’ethnie kikuyue. Au cours de laudience, les avocats de William Ruto ont affirmé qu’il n y’a pas suffisamment de preuves pour engager des poursuites contre leur client.
Pourtant, lors de l’ouverture du procès en 2013, le procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda a rappelé les « actes atroces » qui ont justifiés les poursuites contre le vice-président kényan : personnes brûlées vives ou tuées à la machette.
L’accusation quant à elle ne se fait pas de doute, William Ruto, par soif du pouvoir, a excité, armé, financé et dirigé la communauté Kalenji contre la communauté Kikuyu.