Les Congolais de part le monde peuvent sans stress attendre la prestation de nos vaillants Léopards. En attendant le verdict après chaque rencontre, il faut saluer une réalité : les vieux démons liés aux conditions chaotiques de préparation ont été chassés.
– De notre envoyé spécial Héritier YINDULA –
Pour sa 19ème participation, il est temps de ne plus régresser pour le champion 1968 et 1974. Troisième en 2015 en Guinée Equatoriale et quart de finaliste au Gabon en 2017: les performances de la RDC sur le plan continental sont en chute libre. Pour cette génération qui a raté d’un doigt une qualification à la dernière Coupe du monde, l’heure de la résurrection a sonné… sinon l’heure de la délivrance.
Les Congolais saluent mais attention…
Ils seront très nombreux dans le monde à suivre les prestations des Léopards. Dans le passé, la sélection n’a que rarement démarré une compétition internationale sans faire la Une des journaux au sujet des épineux problèmes de préparation et de primes. « Inchallah et Amen » pouvait s’exclamer ce fervent supporteur qui a fait le déplacement de Kinshasa au Caire ! Félicitations au Gouvernement et à la FECOFA.
BOLASIE et MULUMBU forfait ?
Les Léopards ne sont plus qu’à quelques heures de leur entrée en scène. Egypte-Zimbabwe lancé ce vendredi 21 juin, les Congolais disputeront le deuxième match du groupe A face à l’Ouganda ce samedi à 14h30 GMT. Les joueurs de Jean Florent IBENGE ont peaufiné les derniers réglages. Deux jours avant leur match, ils ont observé à la loupe leur adversaire à la faveur d’une séance vidéo à l’hôtel. L’après-midi du jeudi, au cours d’une séance ouverte à la presse, la répétition du jour était bien dosée afin de permettre aux Léopards d’avoir un peu plus de fraîcheur au lendemain d’une préparation très poussée en Espagne.
Deux éléments clefs du dispositif IBENGE se sont entraînés à l’écart : Yannick BOLASIE et Youssuff MULUMBU. Les deux cadres ne seront pas présents au coup d’envoi face à l’Ouganda de Joseph Benson OCHAYA. Si l’absence de BOLASIE se confirme sur le côté, du moins au coup d’envoi, nous ne sommes pas loin de vivre un duel de feu entre deux Corbeaux : Meschak ELIA comme ailier et Joseph Benson OCHAYA en position de latéral gauche avec les Cranes.
Le boss KATUMBI est au Caire
C’est avec fierté depuis les tribunes de Cairo International Stadium que le Chairman Moïse KATUMBI va vivre le duel RDC-Ouganda où quatre de ses six joueurs présents à la CAN vont s’opposer. Quel plaisir de vivre de moments aussi pathétiques dans la carrière de président de club. Admiré ses joueurs dans une compétition internationale, donne encore plus d’envie à KATUMBI d’investir dans la formation pour pérenniser la participation des Léopards à la CAN. La Fédération organise et encadre pendant que ce sont des clubs comme le TPM qui s’investissent.
Très heureux d’être arrivé au Caire pour la cérémonie d’ouverture de la #CAN2019 tout à l’heure et voir jouer nos #Leopards demain !#AllezLesLeopards pic.twitter.com/iFNGqLmKjJ— Moise Katumbi (@moise_katumbi) 21 juin 2019
Signalons que c’est en sa qualité de membre du comité d’organisation de la CAN que le patron du TPM est présent. Et avec six éléments dans cette compétition, le Chairman ne pouvait s’empêcher de venir apporter son soutien aux siens, avec dans son cœur le souhait ardent de victoires pour les Léopards.
IBENGE : « Le sacre, toutes les 24 nations le veulent ! »
« La RDC et les 23 autres nations veulent gagner la compétition. A nous d’être dans une bonne disposition mentale et technique pour nous en sortir. La CAN, c’est aussi un grain de chance pour soulever le titre… » Déclaration faite par le sélectionneur IBENGE pendant son échange avec la presse congolaise. Le technicien nous a aussi informés que ses joueurs vont miser sur un solide jeu collectif avec une mentalité de conquérants, même si au cours d’une rencontre de haut niveau, certaines individualités peuvent faire basculer une rencontre bien maîtrisée.
Au QG des Léopards jusque-là, les cadres de la sélection ne font pas ressortir leur égo, ce qui permet au groupe d’éviter tout malentendu.
