Les sites touristiques de nouveau fréquentables au Nord-Kivu

Les touristes ont repris leurs visites aux sites touristiques de la province du Nord-Kivu, comme le parc national des Virunga, l’île de Tshegera, le sanctuaire de Bukima pour les gorilles, le site de Rumangabo  et le Volcan Nyragongo. Selon ministre provincial de l’environnement et tourisme, Baltazar Kanyamanza, ce retour des touristes est lié au rétablissement progressif de la paix et à la réhabilitation de ces lieux touristiques.

Selon Baltazar Kanyamanza,  il y a une grande évolution dans le secteur du tourisme, liée notamment au changement sur le plan de la gestion du patrimoine mondial de Virunga, l’aménagement de  l’île de Tshegera qui reçoit quotidiennement des journalistes, du sanctuaire de Bukima pour les gorilles et du site de Rumangabo, l’ascension du volcan Nyiragongo.
Il s’agit là de principaux facteurs qui font que la province du Nord-Kivu enregistre sur ces sites une vingtaine des touristes par jour, annonce le ministre Baltazar Kanyamanza, qui commencent à arriver.
Il rappelle qu’il suffit d’améliorer la politique touristique et la paix dans la province du Nord-Kivu pour que les recettes liées à ce secteur se multiplient par dix ou par cent.
Néanmoins, certains facteurs viennent perturber cette évolution. Le ministre provincial de l’environnement et tourisme a fait état de plusieurs problèmes qui affectent notamment le parc national de Virunga :
«Aujourd’hui ce site subit  la pression démographique. La population qui a beaucoup grandit, la pression démographique s’attaque à la partie de Nyragongo, de Lubero, de Rutshuru.»

Selon lui, les paysans qui vivent autour du parc défrichent, brûlent et rasent des dizaines d’hectares des forêts pour plusieurs raisons.
De toutes ces aires protégées de la RDC, le parc national des Virunga est le plus ancien.  Créé en 1925, il est étendu sur une superficie d’environ 15 000 km2. Actuellement, dans ce site,  on retrouve des nombreuses espèces  dont les éléphants, les gorilles des montagnes, les chimpanzés et les hippopotames.

Via R.O.