L’opinion nationale observe avec regret la légèreté avec laquelle s’habille la jeune fille congolaise actuellement. Un habillement qui frise le bon sens. Certaines personnes soutiennent même l’hypothèse selon laquelle, « les filles congolaises s’habillent en se déshabillant ».
Les parties intimes sont exposées au grand jour comme si cela était des marchandises à vendre. Cette question a poussé votre quotidien à s’y intéresser, encore que le taux de violence faite à la femme augmente au jour le jour. Est-ce l’accoutrement qui serait à l’origine de la montée en puissance de viol sur mineure ? Pourquoi le Gouvernement ne s’investit pas pour mettre fin à cette situation ? La rue serait-elle devenue une chambre ? Toutes ces préoccupations méritent bel et bien d’être abordées.
La dignité d’une nation dépend aussi du comportement de sa population. Mais, force est de constater que l’accoutrement de la jeune fille discrédite l’image de la République Démocratique du Congo. Plus le jour avance, mieux son habillement devient indécent. Même dans des universités et institutions supérieures, plus personne ne veille à la tenue des étudiantes. L’on aperçoit des jeunes filles qui prennent part au cours avec des singlets et mini-jupes. Ceci pousse à soutenir que les mœurs sont en péril en République Démocratique du Congo. Il y a peu, l’habillement de la femme congolaise était considéré comme modèle des pays limitrophes, mais aujourd’hui tout a sombré. Où est donc passé la dignité et le respect ? La personnalité et la pudeur ? Cette dernière était considérée par chacun comme étant un mot d’ordre.
Le corps de la jeune fille était une cathédrale sainte que personne ne pouvait violer du regard. Tout était mis en œuvre pour garder ce sanctuaire intact. Des tenues à base de pagne et des blouses que les mamans appelées, affectueusement, » Libaya « , étaient à la mode, de longues robes recouvraient l’ensemble du corps, des blouses-chemises et des chemises couvraient le buste alors que le dessous était recouvert par une jupe simple ayant une fente de moins de 10 cm. A en croire les informations recueillies, la situation s’est dégradé juste après la deuxième République. En effet, soutient-on, tout a changé lorsque femme a voulu exploité plus sa féminité et son inconscience plutôt que de mettre en valeur son intelligence, sa dignité et surtout son savoir faire. Même lorsqu’il faut chercher l’emploi, la jeune fille trouve une occasion offerte pour exhiber ses cuisses, sa poitrine, etc. et les employeurs apprécient cette manière de faire car ils n’embauchent pas sur base de compétences intellectuelles, mais sur base des compétences physiques. La jeune fille est devenue aujourd’hui, celle qui expose les parties du corps à souhait.
Quand la mode piétine les valeurs
Ce sont les valeurs africaines qui sont piétinées au bénéfice de la mode. Apparemment, les échanges culturels, notamment les films et séries télévisés ont été à l’origine de ces antivaleurs. A la lumière de ce qui précède, le gouvernement a un rôle non négligeable à jouer pour recentrer une bonne fois pour toutes les déviations. Il faudrait peut être procédé à des arrestations comme dans le passé pour donner une leçon de dignité et de personnalité aux différentes femmes et jeunes filles de la République Démocratique du Congo.